En ce jour férié, Talentéo porte un coup de projecteur sur le handicap au travail pour avec sa série « Travailler avec un(e) collègue en situation de handicap ». Talentéo vous fait découvrir aujourd’hui un article sur le traumatisme crânien.

Qu’est-ce que le traumatisme crânien ?

Les traumatismes crâniens résultent principalement d’accidents survenus aux cours de la vie. Parmi les plus fréquents on peut citer les accidents de la voie publique – qui comptent pour environ 50 % – , les accidents sportifs, les accidents de travail ou les accidents domestiques.

Le traumatisme crânien est l’une des principales causes de handicap survenu au cours de la vie, il peut affecter toute personne à tout moment. Cependant sa nature, si elle dépend en grande partie de la violence du choc provoqué par l’accident, se décline en trois types :

 

  • La commotion cérébrale, qui se résume par un ébranlement du cerveau consécutif à une chute ou un coup sur le crâne accompagné ou non d’une perte de connaissance. Ce type de traumatisme crânien est le plus fréquent mais en même temps le plus difficilement détectable car il n’apparaît généralement pas sur une radiographie. Les symptômes le caractérisant sont soit inexistants, soit très difficilement identifiables. Ainsi une majorité de personnes a subi à un moment de leur vie une commotion cérébrale, ne serait-ce qu’en se cognant la tête en passant une embrasure de porte.

 

  • La contusion cérébrale est le type de traumatisme crânien aboutissant généralement à un handicap. Médicalement, celui-ci se distingue du précédent notamment car des lésions cérébrales sont identifiables par imagerie radiologique. Mais surtout, les lésions cérébrales peuvent contribuer à une diminution de la force musculaire ou de la sensibilité d’un membre, à une aphasie, etc.

 

  • Le coma profond d’emblée est la situation la plus grave pour une personne atteinte d’un traumatisme crânien. Il s’agit d’une entrée en coma profond suite au choc. La gravité des séquelles dépend de la constitution de la personne en étant atteinte, ce type de traumatisme pouvant aller jusqu’à entraîner une mort cérébrale.

Une personne atteinte de traumatisme crânien aura ainsi un handicap qui peut être neurologique ou psychique. Si ces troubles touchent les fonctions cérébrales, ils peuvent également avoir un impact sur les fonction motrices.

Quelle part de la population est atteinte de traumatisme crânien ?

On ne peut pas réellement estimer la part réelle de la population atteinte d’un traumatisme crânien. Ce handicap étant invisible et présentant des symptômes variant de l’inexistant jusqu’à la modification radicale du comportement, il est donc impossible de le quantifier. Si la plupart des individus ont subi un traumatisme crânien au cours de leur vie, ne serait-ce qu’en se cognant la tête sur un plafond trop bas, la majorité n’en garde aucune séquelle.

Quelles sont les personnalités atteintes de ce handicap ?

Quels sont les préjugés les plus courants quant à l’efficacité professionnelle des personnes atteintes de traumatisme crânien ?

Les préjugés varient suivant la gravité du traumatisme. Cependant, étant donné que ce handicap intervient au cours de la vie et n’est pas de naissance, les premiers préjugés interviennent suite à l’incompréhension du changement de comportement que peut engendrer le traumatisme.

Mais surtout, une personne atteinte de traumatisme crânien peut être considérée à tort comme étant nonchalante, dissipée voire paresseuse. Ceci venant des troubles de la concentration et des difficultés motrices qui peuvent résulter de ce handicap.

Quels sont les symptômes courants que l’on retrouve dans le monde du travail ?

Etant donné le nombre élevé de possibilités de lésions cérébrales, l’étendue des symptômes est large. Cependant nous pouvons citer :

 

  • Modifications du comportement, qui peuvent se caractériser par un repli sur soi, ou une tendance à la violence verbale ;
  • Troubles de la concentration, qui peuvent être confondus avec un manque de professionnalisme, ou de la nonchalance ;
  • Diminution des capacités motrices, et par extension une perte de la force ;
  • Troubles du langage, ou plus communément appelés aphasie, ceux-ci peuvent aller de difficultés d’élocutions, ou de difficultés à trouver ses mots, jusqu’à un mutisme total.

Cependant ces symptômes seront plus ou moins marqués et varient d’un individu à l’autre. Il est donc, ici plus que pour les autres handicaps, impossible de faire de généralités.

Quelles sont les réelles difficultés des personnes atteintes de traumatisme crânien dans leur travail ?

Les difficultés réelles résident principalement dans l’invisibilité de ce handicap. Comme pour les personnes atteintes de troubles « dys », les difficultés des personnes atteintes de traumatisme crânien se trouvent avant tout dans l’incompréhension des collègues de travail.

Ainsi il peut être difficile d’effectuer certaines tâches nécessitant une forte concentration sur une longue durée, de porter des charges lourdes, ou encore de tenir une longue conversation. Les difficultés varient d’une personne à l’autre, c’est pourquoi le dialogue est important, que ce soit pour la personne en situation de handicap ou ses collègues.

Vous êtes atteint(e) de traumatisme crânien et souhaitez témoigner ? Vous travaillez avec une personne atteinte de traumatisme crânien ? La parole est à vous !

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