Une initiative que nous valoriserons prochainement : celle de Justine Mal, étudiante grenobloise en deuxième année de psychologie.

« Justine Mal suit des cours de psychologie. Son objectif : devenir éducatrice spécialisée pour les personnes en situation de handicap. Durant tout le mois d’avril, elle s’est livrée à une expérience. Celle de vivre en fauteuil roulant. »

Le Dauphiné libéré

Voir l’article du Dauphiné du 12 mai.

Nous prenons contact avec Justine

Nous avons contacté Justine, puisque son approche du handicap est on ne peut plus concrète. Comment ouvrir son esprit à la différence, comment comprendre le handicap de la façon la plus efficace ?

« La meilleure façon de parler de ça, c’était d’en vivre une partie. Je ne prends pas le handicap des gens ».

Par téléphone, Justine se présente comme étudiante en deuxième année de psychologie, et auxiliaire de vie pour personnes en fauteuil le week-end. Elle était déjà sensible au handicap, et voulait se lancer dans une carrière sociale. C’est suivre une option « Service Accueil Handicap » qui l’a décidée : « Je me suis inscrite dans une association de Handi Hockey, et nous sommes devenus de très bons amis ».

Vivre « une partie » du handicap

C’est un ami de cette association à qui elle confie son brouillon de projet. « Il m’a eu un fauteuil », prêté gracieusement par MKS, une entreprise grenobloise spécialisée dans la livraison de matériel médical à domicile.

L’expérience devait durer un mois. Personne n’était au courant de sa démarche, donc Justine publie en Mai, un mois jour pour jour après son expérience, les vidéos qui contiennent ses témoignages. Sa vidéo du 16 avril sera donc publiée le 16 mai. Avec son accord, nous les diffuserons également sur Talentéo.

Une ville adaptée ?

Justine avait deux objectifs : prendre conscience des problèmes d’accessibilité qui se posent lorsqu’on est en fauteuil roulant, et du regard des autres. Pourtant, son expérience a été plus loin.

« Le soir, fallait que je marche, que je bouge. J’avais pas mal de douleurs dans le bas du dos, les fesses et les hanches, et des problèmes de circulation. Mes jambes se refroidissaient très vite, les chevilles qui gonflaient, parce que j’essayais de ne pas les bouger quand j’étais en fauteuil. »

Première difficulté : sa mission en tant qu’auxiliaire de vie. Le week-end, Justine reprenait donc une vie « normale ». Deuxième difficulté, et pas des moindres, l’accessibilité à domicile. Impossible de passer les portes avec son fauteuil… Elle devait donc s’en passer également. Sans parler des problèmes de santé, auxquels on ne s’attend pas du tout lorsqu’on est valide.

Vivre une partie du handicap n’empêche de se projeter : « Pourquoi n’aurait-on pas le droit », s’indigne Justine, « de payer les toilettes publiques comme les autres ? ». On sent déjà, à première vue, que l’expérience a été humainement intense.

Suivez Justine !

Nous rencontrons prochainement Justine, qui termine actuellement ses examens. Bientôt, une interview vidéo !
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