Notre série « travailler avec un collègue en situation de handicap » s’enrichit ! Nous abordons aujourd’hui la trisomie 21. Quel est ce handicap ? Quelle part de la population en est atteinte ? Comment se traduit-il dans le milieu professionnel ? Réponses.

Qu’est ce que la trisomie 21 ?

La trisomie 21 ou syndrome de Down est une malformation congénitale, ce n’est donc pas une maladie. Toute personne possède 23 paires de chromosomes, la trisomie 21 est due à la présence d’un chromosome en trop sur la paire numéro 21. Les personnes trisomiques ont donc 47 chromosomes au lieu de 46.
C’est ce surnombre qui entraîne toutes les conséquences liées au handicap telles que la diminution du tonus musculaire, l’hyperlaxité articulaire, des mains et des pieds plus petits, un développement psychomoteur retardé, une déficience intellectuelle etc…  Ce handicap touche 8 millions de personnes dans le monde, 400 000 en Europe et 50 000 en France. Il existe plusieurs formes de trisomies :

 

  • Trisomie 21 libre  : homogène et en mosaïque. Le surnombre de chromosomes intervient lors de la formation de l’ovule ou du spermatozoïde. Si seul l’un des parents transmet un chromosome supplémentaire on appelle cela la trisomie libre. Si toutes les cellules de l’organisme ont 47 chromosomes il s’agit d’une trisomie homogène. Enfin il se peut qu’un organisme ait 46 chromosomes mais deux 21 d’une part, et 47 chromosomes sans trisomie 21 d’autre part, on parle de trisomie mosaïque.
  • Trisomie 21 par translocation : existant dans 5 % des cas, le chromosome 21 supplémentaire est « attaché » à une autre paire de chromosome. Un couple, dont les deux parties sont atteintes de cette forme, peut avoir des enfants sans trisomie 21.
  • Trisomie 21 partielle : cas beaucoup plus rare qui signifie que seule une partie du 21 est en excédent. La personne présentera seulement certains signes de trisomie.

Le risque de trisomie augmente avec l’âge de la mère 1 pour 2000 à 20 ans contre 1 pour cent à 40 ans.

Qui sont les personnalités concernées par ce handicap ?

De nombreuses personnalités sont atteintes de trisomie 21, parmi elles nous pouvons citer :

 

De beaux films nous racontent le quotidien de personnes atteintes du syndrome de down tels que le huitième jour, ou Corky un adolescent pas comme les autres.

Quels sont les préjugés les plus courants quant à l’efficacité professionnelle des personnes trisomiques 21 ? Quels comportements adopter face à un collègue trisomique ?

Le stéréotype le plus répandu concernant les personnes atteintes de trisomie 21 est la crainte de la dépendance. On imagine souvent qu’une personne trisomique n’est pas autonome qu’elle requière une attention de tous les instants.

Cette vision est totalement erronée. Avec un peu de confiance et de compréhension elles s’adaptent facilement à leur environnement de travail et sont très compétentes pour leurs tâches. Talentéo avait d’ailleurs rencontré Redha, responsable courrier au sein des Apprentis d’Auteuil. Il nous confiait une acceptation difficile de la part de ses collègues qui avaient fini par changer d’opinion. Il est en poste depuis maintenant plus de 16 ans et s’épanoui professionnellement.

Les préjugés ont certes la vie dure, mais les multiples témoignages autour du monde nous prouvent qu’ils sont capables et très compétents dans le métier qu’ils souhaitent exercer.  La confiance est souvent la clé de leur épanouissement comme le prouve « un recruteur pas comme les autres », une vidéo surprenante et touchante à regarder sans modération.

 

Vous avez une expérience avec une personne trisomique 21 dans un contexte professionnel ? Vous travaillez avec une personne concernée par ce handicap ? Dites-le nous sur les réseaux sociaux !

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