Chaque samedi à 21h sur France 2, vous avez rendez-vous avec Immeuble Partagé. Une série qui s’annonce comme la digne héritière de Vestiaires, mais avec une ambition élargie : raconter la vie commune entre voisins d’horizons différents, dans un esprit d’inclusivité et d’humour. Nous avons rencontré Adda ABDELLI, co-créateur de la série, pour en savoir plus.
Pouvez-vous nous présenter Immeuble Partagé ?
Pouvez-vous nous présenter Immeuble Partagé ?C’est une série courte de 2 minutes par épisode. Le pitch est simple : un immeuble où cohabitent des personnes très différentes, jeunes, moins jeunes, valides, en situation de handicap, étudiants, retraités, couples, familles…
Chacun a son appartement, mais ils partagent un jardin, une buanderie et une salle commune. On voulait raconter le quotidien d’un habitat participatif, un mode de vie de plus en plus répandu.
Pourquoi avoir voulu créer cette série après Vestiaires ?
Avec Vestiaires, nous avons beaucoup parlé du handicap, mais nous voulions aller plus loin, vers un univers ouvert où tout le monde vit ensemble. On s’est inspiré de l’habitat participatif, qui nous a semblé un terrain formidable pour aborder les thèmes du vivre-ensemble.
Quels sont les thèmes principaux que vous explorez ?
Le cœur, c’est cette cohabitation, avec ses réussites et ses ratés. On parle d’entraide mais aussi de situations cocasses :
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une voisine Alzheimer qui joue avec sa mémoire à géométrie variable,
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un habitant pas très enthousiaste à l’idée de partager,
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ou encore les conflits autour d’une machine à laver commune.
L’idée est de montrer la vie réelle, drôle, touchante, parfois agaçante, mais jamais moralisatrice.
Comment se distingue Immeuble Partagé de Vestiaires ?
Contrairement à Vestiaires où deux personnages principaux tenaient la narration, dans Immeuble Partagé chaque protagoniste est central.
Un épisode peut ainsi se concentrer sur un ou plusieurs voisins et leurs histoires. Le message est clair : ce ne sont pas des caricatures ou des rôles secondaires, mais des personnes avant tout, qui se côtoient et vivent ensemble, avec leurs différences et leurs points communs.
Qui fait partie du casting ?
Nous avons voulu rajeunir le casting. Il y a par exemple Théo CURIN, qui incarne William, un étudiant quadri-amputé qui n’a aucune limite et joue même de la batterie. On retrouve aussi Camille AGUILAR, Léon PLAZOL, Andréa FERRÉOL qui interprète Myriam, atteinte d’Alzheimer, Agathe PAULY, athlète paralympique ou encore Krystoff FLUDER, qui joue un personnage pas toujours convaincu du concept d’un immeuble partagé.
Ce mélange de générations et de profils enrichit vraiment la série.
Comment s’est déroulée l’écriture des épisodes ?
Avec Fabrice CHANUT, le cocréateur de la série, Sophie DELOCHE et Philippe BRAUNSTEIN nos producteurs, nous nous sommes réunis et avons listé ce qui nous faisait rire, les situations que nous voulions raconter. On est partis de petites scènes du quotidien.
Par exemple, mon personnage possède un deuxième fauteuil roulant de secours et décide de le ranger dans le local à vélos… ce qui crée des tensions.
C’est ce mélange de mauvaise foi, d’humour et de solidarité qui nourrit les épisodes. On s’est inspiré de Vestiaires, mais en élargissant le spectre : le handicap peut parfois devenir un avantage dans certaines situations, ou au contraire être invisible.
Où la série a-t-elle été tournée ?
Nous avons travaillé à Saint-Étienne et Lyon, régions pionnières en habitat participatif. Les appartements ont été recréés en studio, mais le jardin et la buanderie sont de vrais lieux. Cela apporte une authenticité.
Combien d’épisodes comporte cette première saison ?
La saison 1 compte 48 épisodes, et d’ailleurs nous venons d’apprendre que la série est sélectionnée au Festival de La Rochelle. Une belle reconnaissance !
Un événement unique à l'Orange Vélodrome !
Une saison 2 est-elle déjà prévue ?
Oui, France 2 a tellement apprécié le concept, qu’elle nous a déjà commandé une saison 2. Le tournage débutera très bientôt. Une confirmation qui prouve l’enthousiasme autour de ce projet inclusif et fédérateur.
En quoi cette série résonne-t-elle avec l’actualité ?
Avec Immeuble Partagé, nous voulons montrer que la cohabitation est possible, même entre des personnes aux parcours, âges ou convictions différentes. Ce n’est pas un dortoir ni une utopie, mais une vie réelle faite de coups de main, de disputes, de rires et de tendresse.
C’est une réponse optimiste aux défis de notre société : isolement, coût du logement, besoin de lien social.
Quel message souhaitez-vous adresser aux téléspectateurs ?
Oui, j’invite tout le monde à pousser la porte de notre Immeuble Partagé. Il y a une chambre d’amis et on est toujours heureux d’accueillir du monde !
Ne manquez pas cette nouvelle série qui valorise le vivre ensemble avec beaucoup d’humour. Rendez-vous dès samedi à 21h sur France 2 pour découvrir Immeuble Partagé !
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