A l’occasion de la journée mondiale de l’asthme, nous continuons notre série « 5 préjugés à briser sur le handicap au travail. » Talentéo s’associe avec Peter Patfawl pour briser 5 stéréotypes sur cette maladie chronique. C’est parti !
« L’asthme ? Ce n’est pas un vrai problème au travail. »
Faux. L’asthme peut impacter la concentration, la fatigue, ou la présence en cas de crise. Adapter l’environnement et être à l’écoute, c’est éviter des situations à risque… et favoriser la performance.
« Une personne asthmatique ne peut pas travailler partout. »
Faux. Une personne concernée par l’asthme peut travailler dans tout type d’environnement, y compris ceux impliquant une présence au sein de lieux contenant des allergènes, de la poussière ou des environnements pollués. L’essentiel étant, comme pour tout salarié travaillant dans ce type d’environnement, de bénéficier de protections adéquates.
Il suffit de prendre sa Ventoline et tout va bien. »
Réducteur. Ce médicament souvent dans la poche de chaque asthmatique n’est néanmoins pas miraculeux. Des traitements de fonds peuvent être nécessaires comme des cure thermales. Ainsi, un salarié concerné par de l’asthme peut avoir besoin de jours dédiés à ces soins. Cet aménagement est possible dans certaines entreprises le prévoyant dans leur politique handicap. Une RQTH (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé) est souvent nécessaire pour pouvoir en bénéficier.
« S’il était vraiment malade, il ne viendrait pas travailler. »
Faux. L’asthme est souvent invisible en dehors des crises. Ce n’est pas parce qu’une personne travaille normalement qu’elle ne vit pas avec des contraintes médicales ou des traitements au quotidien. Comme pour toute maladie chronique la survenue de crises peut entraver le rythme de travail. Si cela est le cas, des aménagements horaires peuvent être préconisés par la médecine du travail. Malgré tout, il est important de souligner que les crises n’impactent pas la performance globale d’une personne concernée.
« C’est sûrement du stress ou une excuse pour éviter une tâche. »
Faux. L’asthme n’est pas psychologique, c’est une maladie inflammatoire réelle. Minimiser ses effets peut avoir des conséquences sur la santé et la motivation de la personne concernée. Si vous travaillez ou êtes manager d’une personne asthmatique, nous vous recommandons de privilégier la communication. En échangeant sur les difficultés que l’asthme cause au travail, vous pourrez trouver ensemble des adaptations. L’objectif : que seules les compétences s’expriment !
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