A l’occasion d’Octobre Rose, Talentéo s’associe une nouvelle fois à Peter Patfawl pour faire tomber les idées reçues. Si le cancer du sein est de plus en plus connu, il reste encore largement stigmatisé, notamment dans le monde du travail. Trop souvent, les mêmes clichés persistent. Voici 5 phrases que les personnes concernées ne veulent plus entendre, surtout en contexte professionnel.

« Tu vas forcément être souvent absente »

Pas toujours vrai.

Chaque parcours de soin est différent. Certaines personnes peuvent maintenir un rythme professionnel régulier, d’autres auront besoin d’aménagements de temps de travail ponctuels. Généraliser, c’est réduire la personne à la maladie.

En pratique : proposer de la flexibilité (horaires, télétravail), notamment pour permettre aux personnes concernées de se rendre à leurs rendez-vous médicaux.

 

« On ne va pas te confier de projets importants »

 

Faux.

Le cancer n’enlève ni les compétences ni la motivation. Par contre, la fatigue liée aux traitements ou encore les rendez-vous médicaux peuvent nécessiter des adaptations du temps de travail.

En pratique : continuer à donner des responsabilités, ajuster si nécessaire les objectifs, instaurer du co-pilotage temporaire.

Retour sur un événement emploi & handicap !

« Tu es trop fragile pour gérer la pression »

Faux.

Personne ne peut décider à la place d’une personne de ce qu’elle est capable de gérer. Fragilité et cancer ne sont pas synonymes.

En pratique : ouvrir le dialogue, proposer un soutien ponctuel (formation, relais en cas de surcharge) et respecter l’autonomie de la personne concernée.

« Si tu es malade, tu dois en parler à tes collègues »

Faux.

Le choix de partager cette information appartient strictement à la personne concernée par un cancer du sein.

En pratique : respecter le silence si tel est son choix, rappeler que la parole appartient à la personne concernée et créer un climat où elle peut s’exprimer sans contrainte si elle le souhaite.

« Le cancer du sein, ça ne concerne que les femmes »

 

Faux.

Même s’il touche majoritairement les femmes, environ 1 % des cas concernent les hommes. Invisibiliser ces situations retarde souvent leur diagnostic.

En pratique : inclure les hommes dans les communications de sensibilisation, rappeler que le dépistage n’est pas une question de genre. Egalement, vous pouvez en profiter pour rendre visibles les cancers dits masculins qui sont encore trop tabous.

Et vous, avez-vous rencontré des préjugés dans le cadre professionnel ? Venez témoigner sur nos plateformes sociales :

 

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