Jeune et sans diplôme ? Si votre chemin vers l’emploi est un peu plus complexe que celui de diplômés au parcours plus classique, des alternatives s’offrent à vous pour rejoindre le marché du travail !

Si seulement 48 % des jeunes sans diplôme sont en poste 3 ans après avoir rejoint le marché du travail en 2010, il existe aujourd’hui des pistes pertinentes à explorer pour valoriser votre profil même si vous n’avez pas de diplôme : faites primer vos compétences ! C’est principalement sur vos compétences qu’il vous faudra vous appuyer pour décrocher un contrat. Il vous appartient donc de cibler précisément les secteurs qui vous intéressent puis de mettre en valeur votre candidature.

Vous pouvez miser sur un bilan de compétence ou compter sur votre mission locale (de 16 à 25 ans)  pour vous orienter vers des métiers pouvant vous correspondre. L’idée est de déterminer ce qui vous plait et dans quel type d’emploi vous pourriez mettre à profit des compétences que vous possédez naturellement.
Trois règles d’or :

  • Vous faire accompagner (Mission locale, association, permanence d’accueil d’information et d’orientation)
  • Définir un projet professionnel
  • Vous rendre visible

Tout d’abord, il vous faut faire le point sur la situation actuelle et déterminer si vous êtes ouvert à une reconversion ou si vous développez une sérieuse allergie aux études. Si la décision est réversible, les pistes ne sont pas les mêmes.

 

  • Vous avez envie d’intégrer une formation

Si l’envie d’étudier ne vous a pas quitté et que cela est possible pour vous, il existe également de nombreuses passerelles pour vous former sur un métier. Tout d’abord, pour les jeunes de 18 à 25 ans qui ont connu une scolarité difficile, une remise à niveau peut s’imposer par le biais des « E2C » ou Ecoles de la deuxième chance. Ce réseau peut vous permettre de renouer avec les savoirs de base avant d’intégrer un emploi ou une formation  qualifiante. Si l’ensemble du parcours ne peut pas dépasser 4 ans, les temps de formation sont personnalisés après une période d’intégration. Cette formule peut notamment vous permettre de passer votre bac en candidat libre par la suite.

Pour l’accès aux études supérieures sans le bac, il existe plusieurs formules : la capacité en droit (attention au niveau de difficulté : le taux de réussite se chiffre autour de 20 %), le DAEU ou Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires (sous réserve d’avoir 20 ans et 2 ans d’activité professionnelle ou 24 ans minimum). Si l’entrée en BTS ne requiert pas le bac sur le papier, il reste un sésame pour y accéder et très peu passent le cap des sélections sans celui-ci.

Les concours de la fonction publique peuvent être une bonne alternative mais vous devrez fournir de nombreux efforts pour parer à la concurrence lors des examens. Enfin, si vous passez par une école privée, assurez-vous du sérieux des enseignements et du diplôme délivré.

 

  • Etudier ? Non merci !

Les études ne sont clairement pas votre tasse de thé et vous préférez faire directement le grand saut sur le marché du travail. C’est aussi possible mais avec de la méthode et de la volonté. Si vous n’avez pas déterminé quel domaine vous intéresse en particulier, la voie de l’intérim peut se révéler être un bon moyen pour tester différents secteurs dans un premier temps.

N’hésitez pas également à privilégier les petites structures : TPE, start-up, PME qui peuvent vous faire envisager un métier sous un autre angle et qui recherchent souvent des profils polyvalents, adaptables et tournés vers le terrain. Renseignez-vous sur les secteurs porteurs, les métiers dits « en tension » : industrie, hôtellerie-restauration, commerce… Si vous avez déjà de l’expérience (3 ans minimum) pensez à la VAE ou validation des acquis d’expériences !

Aujourd’hui, un certain nombre d’autodidactes trouve grâce auprès des employeurs : à vous de mettre en avant vos compétences et de vous faire remarquer si vous pouvez faire de votre passion votre métier.

 

  • Votre parcours est atypique ? Montrez-le !

Que vous décidiez d’intégrer directement le marché du travail ou de vous réorienter dans une formation avant, la finalité sera la même : l’emploi. Le plus gros du chemin est fait une fois que vous avez déterminé et bouclé votre projet professionnel, mais il ne s’arrête pas là.

Désormais, c’est un véritable plan de bataille qu’il va falloir mettre en place pour décrocher votre poste. Outre les démarches classiques comme mettre son CV et postuler sur des jobboards, envoyer des candidatures spontanées, etc ; les réseaux sociaux et le web en général peuvent s’avérer être un excellent levier pour accroître votre visibilité.

Mettez vos compétences en avant : si vous avez une veille sur votre secteur (lecture d’articles en ligne, etc.), réfléchissez à l’ouverture d’un compte professionnel ou, plus chronophage, d’un blog afin de partager vos informations. Ajoutez-le sur votre CV et sur vos profils professionnels (Viadéo, LinkedIn etc). Faites-en de même si vous pouvez exposer votre travail en ligne (vidéo, illustrations, …) : LinkedIn et Doyoubuzz proposent des sections dédiées. Enfin, rendez-vous aussi visible en dehors de la toile : guettez les évènements et forum liés à l’emploi sur votre secteur et partez à la rencontre des recruteurs à cette occasion.
Vous êtes sans diplôme et en recherche d’emploi ou avez trouvé le job de vos rêves ? Témoignez !

Cet article a été écrit avec la collaboration de la mission handicap d’Amallia, acteur du logement solidaire engagé dans une démarche en faveur de la diversité tant pour le recrutement de ses salariés que pour leur maintien dans l’emploi.

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