Aujourd’hui, c’est Catherine Ostan, Responsable des partenariats économie sociale pour Amallia, qui revient sur le premier baromètre national sur la qualité de vie au travail. Amallia, acteur à part entière de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) au service du logement, partage ces valeurs qui placent l’humain au cœur même de tous ses projets.

Lancé en octobre 2013 par CHORUM, mutuelle de protection sociale complémentaire, et réalisé par le CSA auprès de 6261 répondants, ce baromètre donne une vision croisée de la qualité de vie au travail par les salariés et les dirigeants d’entreprises de l’ESS.

Pourquoi une telle enquête ?

Comme le précise Brigitte LESOT, directrice générale de CHORUM, « La qualité de vie au travail est au cœur de nos préoccupations ». Elle est définie par les partenaires sociaux « comme une perception déterminée par les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail, et par leur capacité à s’exprimer et à agir sur son contenu ».

Et selon toute évidence du fait de son mode d’entreprendre adapté à tous les domaines de l’activité humaine, incluant une gouvernance démocratique et un partage des bénéfices, l’ESS devrait normalement favoriser la qualité de vie au travail dans ses entreprises. Or, cette supposée qualité de vie au travail meilleure dans l’ESS n’a jusqu’à présent jamais été vérifiée.

L’objectif de CHORUM est donc multiple : tout d’abord, « mesurer le niveau de connaissance des acteurs de l’ESS sur les sujets liés à la qualité de vie au travail, et prendre la température d’un secteur qui représente 14 % de l’emploi privé en France ». Et à terme, « il s’agira d’améliorer la qualité de vie au travail en définissant des mesures prioritaires et axes de travail fondés sur les conclusions de cette enquête ».

C’est donc 5616 salariés et 645 dirigeants d’associations, de mutuelles, de coopératives et de fondations qui ont répondu. L’âge moyen des répondants est de 43 ans et demi et les trois quarts sont des femmes. 46 % travaillent dans des établissements de moins de 20 salariés, 20 % dans des structures de 20 à 49 personnes, 27 % de 50 à 499 personnes, et 5 % dans des structures de plus de 500 salariés. Les branches les plus représentées sont les services pour personnes inadaptées ou handicapées (21 %), les centres sociaux et associations d’accueil de jeunes enfants (16 %), la mutualité (13 %), l’aide et soin à domicile (8 %).

Des résultats positifs

Les conditions de travail apparaissent majoritairement positives chez les acteurs de l’ESS. 78 % des salariés et 89 % des dirigeants sont « satisfaits de leurs conditions de travail ». A cela, plusieurs éléments d’explication : 71 % estiment disposer de moyens matériels pour faire un travail de qualité, et 80 % considèrent que l’ambiance de travail au sein des équipes est bonne. Néanmoins 46 % des salariés et 32 % des dirigeants,  ressentent une dégradation de leur qualité de vie au travail ces dernières années.

Les salariés qui occupent des fonctions d’accompagnement, se sentent affectés par les comportements et discours agressifs de la part des bénéficiaires. Du point de vue des dirigeants, même s’ils ont une perception plutôt positive de leur qualité de vie au travail, la pression, la charge de travail et les difficultés à concilier vie professionnelle et vie privée dessinent des points de vigilance.

Par ailleurs, les salariés ne sont que 58 % à se déclarer confiants dans leur avenir professionnel. Ces inquiétudes font écho à l’impact des fusions et regroupements qui touchent un tiers des répondants. La perception de la qualité de vie au travail par les salariés de l’ESS se traduit par une note de 6,3/10, légèrement supérieure à la moyenne nationale de 6,1/10 attribuée par les salariés hors ESS.

Plus précisément, les notes accordées par les dirigeants salariés (7,4/10) et les dirigeants élus (7,5/10) de l’ESS sont plus satisfaisantes que celles données par les cadres salariés (6,6/10), ou encore les salariés non cadres (6,2/10). Enfin, il apparaît que la satisfaction est plus forte chez les jeunes salariés (moins de 35 ans), et ceux qui travaillent dans un petite structure (moins de 20 salariés), de préférence de type coopérative ou association.

Cette analyse est dans l’ensemble très positive. 80 % des salariés et 94 % des dirigeants se déclarent satisfaits du contenu de leur travail qu’ils considèrent utile aux bénéficiaires, varié, et contributif à la mission de la structure dans laquelle ils travaillent. Ils souhaitent continuer à œuvrer dans le secteur de l’ESS.

Le premier objectif de CHORUM est atteint. Le second mettra en proposition les différentes pistes d’améliorations pour une meilleure qualité de vie au travail. L’Economie Sociale et Solidaire est un investissement humain autours de valeurs partagées pour travailler ensemble sur des principes économiques communs.

Cet article a été réalisé dans le cadre de la collaboration de Talentéo et de la mission handicap d’Amallia, acteur du logement solidaire engagé dans une démarche en faveur de la diversité tant pour le recrutement de ses salariés que pour leur maintien dans l’emploi.

Que pensez-vous de ce baromètre ? Selon vous, est-il important de mesurer la qualité de vie au travail ? A vous la parole  !

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