À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, Talentéo s’associe une nouvelle fois à Peter Patfawl pour faire tomber les idées reçues. Si l’hépatite est de plus en plus connue, elle reste encore largement stigmatisée, notamment dans le monde du travail. Trop souvent, les mêmes clichés persistent. Voici 5 phrases que les personnes concernées ne veulent plus jamais entendre, surtout en contexte professionnel.

Hépatites : de quoi parle-t-on ?

Les hépatites virales, notamment les hépatites B et C, sont des infections du foie pouvant évoluer de manière chronique. On estime que plus de 354 millions de personnes dans le monde (selon l’OMS) vivent avec une hépatite virale, dont près de 400 000 en France. Pourtant, ces maladies restent peu visibles dans le monde du travail. Les idées reçues sont nombreuses : peur de la transmission, exclusion implicite, manque d’information sur les traitements.

Or, avec un suivi médical adapté, les personnes atteintes d’une hépatite peuvent travailler normalement, sans danger pour leur entourage professionnel. Il est donc crucial de rendre visible les enjeux liés aux hépatites : lutter contre les discriminations, garantir la confidentialité, et promouvoir un environnement de travail inclusif.

Sensibiliser à ces maladies, c’est améliorer la qualité de vie au travail et renforcer l’engagement en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap invisible.

Voici donc, dans cet objectif, 5 préjugés à lever sur les hépatites.

« L’hépatite, c’est contagieux et ça met en danger les collègues »

Faux.

Encore une fois, il n’y a aucun risque dans la majorité des contextes professionnels. Une personne atteinte n’est pas un danger pour son entourage. Avec l’accès aux traitements actuels, notamment contre l’hépatite C (curable), les risques sont aujourd’hui très bien maîtrisés.

« Ce sont des maladies honteuses, liées à des comportements à risque »

Faux.

Ces virus peuvent être contractés de nombreuses façons : lors d’une transfusion avant les années 90, par un soin médical à l’étranger, une transmission à la naissance, un tatouage mal stérilisé… Réduire ces maladies à des « mauvaises conduites » alimente des discriminations injustes et culpabilisantes.

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« Une personne atteinte de l’hépatite est forcément fatiguée ou inefficace »

Faux.
Beaucoup de personnes vivent avec une hépatite de manière asymptomatique et mènent une vie parfaitement normale, y compris sur le plan professionnel. Même en cas de traitement, les effets secondaires peuvent être temporaires et n’empêchent pas nécessairement de travailler efficacement.

« Il faut obligatoirement informer son employeur de sa situation »

Faux.
Comme pour toute condition médicale, la personne n’est pas tenue de divulguer son hépatite à son employeur, sauf si cela a un impact spécifique sur ses capacités ou nécessite un aménagement. Le respect du secret médical est fondamental.

« Les personnes atteintes de l’hépatite coûtent cher à l’entreprise à cause des arrêts maladie »

Faux.
Ce n’est pas spécifique à l’hépatite. Comme pour d’autres maladies chroniques, les arrêts sont éventuels et peuvent être gérés avec des aménagements simples. De plus, les traitements modernes sont courts et très efficaces, limitant les impacts sur le travail.

Et vous, avez-vous rencontré des préjugés dans le cadre professionnel ? Venez témoigner sur nos plateformes sociales :

 

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