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Le Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA) mène une politique de recrutement ambitieuse, tournée vers l’innovation, la diversité et l’inclusion des talents. Pour mieux comprendre cette dynamique, nous avons recueilli les témoignages croisés de Sarah COELHO, Référente Nationale Handicap et Egalité Professionnelle, et Laëtitia PEYRIC, Chargée de recrutement au centre CEA Marcoule.
Quelle est la politique de recrutement du CEA ?
« Notre politique de recrutement vise à disposer des compétences nécessaires pour la réalisation de nos programmes », explique Sarah COELHO.
Pour ce faire, le CEA s’attache à recruter des profils diversifiés (CDI, CDD, alternance, stage, doctorat…). Et ce, dans quatre domaines stratégiques : les énergies bas carbone, le numérique, les technologies pour la santé du futur et la Défense sécurité.
La politique de recrutement du CEA s’appuie alors sur quatre piliers forts :
- Conciliation entre vie professionnelle et vie privée.
- Emploi des jeunes en formation.
- Egalité professionnelle.
- Inclusion des personnes en situation de handicap.
Une attention particulière est portée à l’intégration et au développement des talents, à travers des parcours d’accueil personnalisés et des dispositifs de formation continue. En 2025, deux labels sont venus reconnaître cet engagement : Parents at Work et Engagement Jeunes, témoignant de la maturité et de la cohérence des politiques RH du CEA.
Quels sont les métiers les plus représentés au CEA ?
Le CEA regroupe une vingtaine de grandes thématiques métiers. Parmi ces dernières, les profils scientifiques, techniques, d’ingénierie, mais aussi de gestion de projets, sont les plus représentés. Ces dernières années, les recrutements se sont ainsi particulièrement concentrés sur des postes en gestion de projets, maîtrise d’œuvre, maîtrise d’ouvrage et ingénierie, R&D
Quels savoir-être sont transversaux pour rejoindre le CEA ?
Rejoindre le CEA, c’est intégrer un environnement d’excellence scientifique, où les savoir-être sont aussi essentiels que les compétences techniques. Trois valeurs fondamentales structurent la culture d’entreprise :
- Curiosité, qui stimule la créativité et l’innovation.
- Coopération, au cœur de la relation entre recherche et industrie.
- Conscience des responsabilités, qui renvoie à la perception du caractère stratégique des activités menées dans les laboratoires. Cela fait écho au positionnement du CEA dont les recherches et innovations servent les grandes transitions sociétales.
Comment se déroule le processus de recrutement au CEA, de la candidature à l’intégration ?
« Le processus de recrutement débute par une expression de besoin et la définition du profil recherché. Pour chaque poste une offre est diffusée, sur le site carrière du CEA mais également sur divers job boards. » détaille Laëtitia PEYRIC.
Vient ensuite la présélection des candidatures à partir des CV et lettres de motivation reçus. Puis, la sélection au travers d’un entretien technique avec le manager et d’un entretien RH avec le recruteur. Ce double regard croisé permet d’évaluer les compétences, le savoir être, les motivations des candidats et ainsi prendre une décision éclairée sur le choix du candidat retenu.
Le CEA étant une structure qui innove dans des domaines d’activités « sensibles », une enquête administrative de sécurité est nécessaire. Pour exemple, au sein du centre de Marcoule, le délai d’instruction administrative d’un dossier de recrutement est d’ environ 1 à 1,5 mois, selon les contraintes spécifiques. Dans les centres à vocation militaire, ce délai peut être plus long en raison des enquêtes approfondies.
Quel processus de recrutement lorsque le candidat ou la candidate est en situation de handicap ?
Le CEA ne distingue pas de parcours spécifique pour les personnes en situation de handicap, mais veille à adapter son approche en fonction des besoins.
« Dans notre processus de recrutement, nous regardons avant tout les compétences l’adéquation du profil avec le poste. Nous analysons ainsi un profil RQTH de la même manière qu’un autre profil. Cependant nous portons un regard attentif et bienveillant quant aux besoins de la personne afin d’envisager un accompagnement spécifique ou bien des adaptations au poste de travail. souligne Laëtitia PEYRIC.
La transparence et l’écoute sont de mise. Le sujet du handicap est abordé en entretien afin de favoriser un climat de confiance et d’ouvrir le dialogue. L’objectif est clair : permettre l’accès à l’emploi à chaque personne dans les meilleures conditions. Cette démarche vise également à identifier en amont les éventuels besoins d’aménagement, qu’ils soient matériels, organisationnels ou humains.
Dans le cadre d’un processus de recrutement, une attention particulière est portée aux besoins spécifiques des candidats en situation de handicap. La Mission Handicap peut être associée à l’ensemble du processus afin de proposer des solutions concrètes : mise à disposition d’un interprète en langue des signes, possibilité de réaliser l’entretien par visioconférence, ou encore prise en charge de frais de taxi en cas de difficultés de mobilité. L’enjeu est de garantir une égalité des chances réelle, en assurant un cadre bienveillant, adapté et inclusif dès les premières étapes du parcours professionnel.
Osez postuler !
« De nombreux postes sont accessibles, et des aménagements sont possibles. Il ne faut pas s’autocensurer », insiste Laëtitia PEYRIC.
Les opportunités sont multiples. Le CEA diffuse ses offres sur son site carrière, mais aussi via de nombreux canaux :
- Des job boards tels que LinkedIn, France Travail ou encore Job Teaser, indeed, Welcome to the Jungle, l ‘Agefiph
- Des forums écoles et emploi.
- Des salons dédiés au handicap tels que Talent Handicap.
Les recruteurs sont accompagnés par les référents de la Mission Handicap du CEA pour garantir un accompagnement de qualité tout au long de l’expérience candidat.
Cet article vous a donné envie de rejoindre le CEA ?
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