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S’il y a vingt ans, Dalila M. déposait sa première demande de RQTH (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé) avec quelques réticences. Aujourd’hui, la chargée d’accueil à la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne en voit tous les bénéfices. Nous l’avons rencontrée avec Françoise TADEI, référente handicap au sein de cette même entreprise !

Quel a été votre parcours professionnel au sein de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne ?

Dalila M. : En octobre 2019, j’ai débuté un contrat de professionnalisation au centre de relations clients, dans le but de valider un certificat « relations clients et services bancaires » en septembre 2020.

J’ai pu rejoindre le réseau d’agences en janvier 2021 en CDI. De janvier 2021 à mars 2023, j’étais chargée d’accueil à l’agence du Parlement à Strasbourg. En mars 2023, j’ai intégré la plus grande succursale du Bas-Rhin à Strasbourg Neudorf. Je souhaite d’ailleurs à l’avenir évoluer en qualité de conseillère de clientèle.

Quel est votre quotidien professionnel ?

D.M. : C’est une mission d’accueil. Je gère les agendas des conseillers, je détecte des opportunités commerciales, j’apporte une écoute active aux clients avec sourire et enthousiasme et surtout je réponds à leur demande avec efficacité et proactivité.

Comment avez-vous été amenée à faire une demande de RQTH ?

D.M. : C’était il y a une vingtaine d’années. Pour tout dire, je ne savais pas que cela existait. C’est mon médecin qui m’en a parlé. Au début, j’étais assez réticente à cette idée. J’avais énormément de préjugés.

Lesquels ?

D.M. : Que c’était un frein à l’évolution de carrière, que je serais jugée et mise dans une case ! C’était difficile pour moi. J’avais peur du jugement des autres.

Et aujourd’hui, qu’en pensez-vous ?

D.M. : La RQTH est très importante. C’est une « béquille » dans le monde du travail. On n’est pas obligé de la faire valoir, mais c’est utile quand on a besoin à un moment donné d’une adaptation de poste… C’est pouvoir faire le même travail que les autres, avec un poste aménagé.

Conseillez-vous de parler de son handicap en entreprise ?

D.M. : J’en ai toujours parlé avec les directeurs d’agence ou de service que j’ai côtoyés. Même si je sais que cette information peut rester confidentielle et rien ne m’oblige à le dire, j’estime qu’ils ont le droit de le savoir. Cela s’est toujours bien passé.

Il ne faut pas en avoir honte. C’est important de le dire pour pouvoir évoluer avec les autres, à compétences égales. Ce n’est pas un traitement de faveur ni un avantage. C’est une mise en condition, pour exceller d’un point de vue professionnel, se développer au travail personnellement et avancer sur un pied d’égalité.

De quelle manière abordez-vous la question ?

D.M. : Quand on arrive dans une agence, il y a toujours un échange pour vous accueillir, où sont rappelés les attendus du poste, et où nous sont demandés nos attentes et nos objectifs. Généralement, c’est dans ce cadre que j’en parle.

Je suis assez directe, je dis « voilà j’ai une RQTH », et quand personne ne pose de questions sur les raisons de cette reconnaissance, j’apprécie.

Comment cela se passe-t-il pour monter un dossier ?

D.M. : Il y a 20 ans, c’est mon médecin qui a fait le dossier. Il faut déposer ce dossier à la MDPH, et c’est une commission qui rend son avis au bout de quelques mois.

Faut-il renouveler sa RQTH ?

D.M. : Oui, il faut le faire selon la durée de la RQTH délivrée (tous les trois ou cinq ans selon la situation, parfois la RQTH est définitive). Il faut notamment fournir un certificat médical et entreprendre des démarches administratives. Mon médecin m’a accompagnée. Françoise TADEI, Référente Handicap de la BPALC, m’a également relancée six mois avant l’échéance. Elle m’a ainsi rappelé que j’avais le droit à des jours d’absence rémunérée pour m’occuper de mon dossier.

 À quoi vous sert votre RQTH ?

D.M. : À me sentir comprise. Je sais qu’en cas de besoin, que si mes problèmes de santé persistent, je vais pouvoir en parler à Françoise TADEI ou à mon supérieur hiérarchique et que des solutions vont être trouvées. Il faut savoir qu’à ce jour, je n’ai pas d’aménagement de poste. J’ai demandé cette RQTH par anticipation.

Quels conseils donneriez-vous à une personne ayant une RQTH tout juste arrivée au sein de BPALC ?

D.M. : De se rapprocher de la référente handicap. On se sent immédiatement compris quand on a une professionnelle formée sur le handicap en face de soi. Ce sont des personnes qui ont le sens de l’écoute et qui sont habilitées à comprendre. On va parler un peu du handicap, mais surtout du poste et des éventuels besoins en aménagements de poste.

Françoise TADEI, que permet une RQTH au sein de la BPALC et plus globalement du Groupe BPCE ?

Françoise TADEI : En premier lieu, nous allons œuvrer pour le maintien dans l’emploi des salariés avec la mise en place d’aménagements de poste que nous finançons dans le cadre de notre accord handicap de la Branche Banque Populaire. Par ailleurs, les collaborateurs peuvent également bénéficier d’aides individuelles que nous allons pouvoir mobiliser pour financer des équipements ou du matériel personnel permettant le maintien en emploi.

Ensuite, nous travaillons sur la sécurisation du parcours professionnel. Nous nous adaptons à chaque personne. J’interviens régulièrement auprès de salariés ou d’alternants, pour leur faire prendre conscience des besoins liés à leur situation de handicap.

Enfin, nous travaillons également sur les dispositifs de fin de carrière et là encore, l’accompagnement diffère d’une personne à une autre, suivant où elle en est dans sa carrière professionnelle.

Dalila M., recommanderiez-vous à une personne ayant une RQTH de postuler à la BPALC et plus globalement au Groupe BPCE ?

Oui, c’est clairement une entreprise handi accueillante. Si j’occupe un poste aussi passionnant que difficile aujourd’hui c’est parce qu’on m’a laissé ma chance. On a su valoriser mon expérience professionnelle et on ne m’a pas abandonnée au moment où j’étais prête à baisser les bras.

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