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« Conception de produits, d’équipements, de programmes et de services nécessaires à toute personne en incapacité permanente ou temporaire pour se déplacer et accéder librement et en sécurité à son logement, ainsi qu’à tous les lieux publics/activité ». Telle est ainsi définie « l’accessibilité » sur le site mon parcours handicapSi ici la définition s’applique aux obligations d’accessibilité du bâti, savez-vous que l’accessibilité prend d’autres formes et peut s’appliquer à d’autres sujets ? Talentéo s’associe à @talentEgal et décrypte tout cela pour vous !

L’anticipation pour une meilleure inclusion

Le maître mot, c’est l’anticipation. Une mise en accessibilité ne peut pas se faire dans la précipitation, sans avoir mené une réflexion préalable avec les personnes concernées. Et cela que ce soit dans les entreprises ou dans les établissements du supérieur.

40 000 étudiants étaient en situation de handicap en 2021. Autant d’apprenants à accompagner en termes de mobilité, mais aussi dans l’accès à l’information et aux formations. Une question sur laquelle s’est d’ailleurs penchée Sixtine PAULUS chargée de mission handicap au sein d’@talentEgal, avec l’association Alive et l’école NEOMA Business School lors d’un podcast consacré à l’accessibilité des études.

Le rôle incontournable du référent handicap

Le meilleur interlocuteur reste le référent handicap. Il peut aider à préparer les aménagements nécessaires avant et pendant le cursus. Il peut également être sollicité pendant les concours ou examens, ainsi que les stages.

En parallèle, l’inclusion commence dès l’inscription. En effet, sur le site internet de certaines écoles, une case peut être cochée pour indiquer que l’on est en situation de handicap. Ainsi, l’administration a la possibilité de contacter l’étudiant en amont. L’objectif : prévoir les aménagements nécessaires pour accueillir au mieux l’étudiant.

Des documents conçus pour tous

Besoin d’éditer un document  ? Les communications écrites peuvent être adaptées dans la forme, de manière simple, pour les personnes dyslexiques. Eh oui ! Remplacer votre police funky par des polices comme l’Arial, le Verdana ou l’OpenDys peut grandement faciliter la lecture.

Vous pouvez également adopter des caractères dans vos documents : taille 12 minimum et des interlignes 1,5 voire 2. Sous Excel, il est également conseillé d’alterner les couleurs des lignes. Côté contenu, préférez les phrases courtes. Cela donnera un confort de lecture et ainsi une économie de fatigue.

Vous souhaitez aller plus loin ? N’hésitez pas à consulter le « guide des bonnes pratiques à l’attention des enseignants qui s’intéressent à la dyslexie ».

En parallèle, tous les supports audiovisuels peuvent être traduits en Langue des Signes Française pour les personnes sourdes. Vous pouvez également proposer une version FALC (Facile à Lire et à Comprendre) de vos documents à destination de vos lecteurs ayant une déficience intellectuelle.

Accessibilité des études supérieures : aucun problème, seulement des solutions !

L’aménagement du temps et des cours peuvent être envisagés

Le temps et les modalités de suivi du cursus peuvent également être aménagés. La mise en place de cours supplémentaires, ou en version numérique, peut être envisagée. Tout comme la possibilité pour les étudiants concernés de recevoir les cours en avance. Il peut être également nécessaire de fournir des ordinateurs ou du matériel avec des interfaces adaptées.

Les examens peuvent aussi être aménagés avec un tiers-temps. Il est également possible d’étaler le passage d’épreuves sur plusieurs sessions pour ne pas dépasser un partiel par jour. Parfois, l’utilisation d’aides techniques ou humaines est recommandée. Cela peut se traduire par la présence d’un codeur en Langue Parlée Complétée ou d’un interprète en Langue des Signes Française.

Les conditions matérielles de passage des épreuves peuvent également être adaptées. Par exemple, dans certains cas, celles-ci peuvent avoir lieu à distance.

Dans tous les cas, l’ensemble de ces aménagements doivent être discutés avec le référent . En effet, il s’agit de répondre aux mieux aux de l’étudiant tout en s’assurant de la capacité de l’établissement de les mettre en place.  

La sensibilisation de l’ensemble des publics reste essentielle

L’accessibilité, c’est les autres, comme dirait presque Sartre. En effet, la première chose à faire lorsque l’on veut rendre son cursus accessible, c’est de sensibiliser les parties prenantes. Un exemple ? Les cordées proposées aux étudiants par Companieros et @talentEgal. Celles-ci visent à donner les clés et reflexes aux managers de demain pour l’accueil de collaborateurs en situation de handicap. 

L’accompagnement de camarades en situation de handicap peut parfois être valorisé par le biais de validation de crédits ECTS.

Dernière solution, mais pas des moindre : pourquoi ne pas créer un outil partagé à destination du corps professoral ? L’objectif : lister les aménagements nécessaires pour que tous aient accès à la même information. 

Vous l’aurez vu, de nombreuses solutions simples existent pour rendre accessible les cursus d’études supérieures. Vous souhaitez aller plus loin ? Découvrez sans attendre ces ressources :

  • Mon Parcours Handicap.Une plateforme d’information, d’orientation et de services pour les personnes en situation de handicap et leurs proches aidants. Elle permet d’accéder à des informations notamment les démarches pour les demandes de bourses.
  • etudiants-gouv-handicap.Cette page recense les informations utiles aux étudiants en situation de handicap.
  • CAP école inclusive. Ce site, développé pour l’enseignement scolaire, permet aux enseignants d’analyser les besoins de leurs élèves. Il propose ensuite des fiches pédagogiques.

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