Récompensée lors de la 11ème édition du Prix littéraire Handi-Livre pour son roman « L’homme qui n’a pas inventé la poudre », Stéphanie Claverie nous présente son ouvrage. Découvrez sa vision du handicap, sa façon d’aborder ce thème ainsi que ses projets futurs !

Vous avez été récompensée par le prix Handi-Livre pour « L’homme qui n’a pas inventé la poudre ». Pouvez-vous nous présenter cet ouvrage ?

 L’homme qui n’a pas inventé la poudre est la rencontre entre un bel homme de 35 ans Sébastien, reconnu comme handicapé mental léger et une femme de 42 ans Barbara, ancienne infirmière dans un hôpital parisien reconvertie en marchande de chaussures à l’île d’Oléron. Barbara a quitté Paris pour la Charente Maritime, depuis que Lucas, son fils de 16 ans séjourne dans le centre de rééducation après un accident de scooter. Une trop forte anesthésie tarde à lui rendre la motricité de ses jambes. 
Sébastien-Barbara une rencontre improbable, comme il y en a parfois dans la vie. De ces rencontres qui font croire au miracle. Loin d’être un imbécile, Sébastien est décalé. Il a une vision simple de la vie, il est plein d’un solide bon sens. Personne ne lui pose jamais de question. Sébastien reste le même dans la joie ou dans la peine. C’est son père René qui s’occupe de lui depuis le décès de sa femme. Il dit qu’il a poussé dans un terrain hostile  manquant de terreau. Seul Pierre, son éducateur, le stimule pour vivre comme tout le monde.

Pourquoi avoir souhaité aborder la thématique du handicap ?

Ce qui m’intéressait en abordant cette thématique était à la fois le point de vue d’une personne porteuse d’un handicap mais aussi le monde qui l’entoure. Je souhaitais à travers cette histoire appuyer le handicap en tant qu’état et non en tant que fonction.
La notion de handicap enferme encore de nos jours trop systématiquement dans une restriction d’action.

Qu’est-ce qu’a Sébastien que n’aurait pas certaines personnes « valides » ? Le handicap doit-il être considéré comme une « faiblesse » ?

Sébastien ne sent pas du tout en état de faiblesse. Il vit avec cette différence depuis la naissance. « La normalité »,  les têtes pensantes essaient de temps en temps de le formater mais heureusement Sébastien a un avis bien tranché sur la question .
Il sait parfaitement où sont ses centres d’intérêts, ce qui  lui fait une vie de qualité que bon nombre lui envie.

Votre livre a été récemment primé. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

J’ai été très agréablement surprise. D’autant plus que mon souhait à travers cette histoire était d’ouvrir une parenthèse très rarement discutée, celle de l’amour et du handicap.

Et après ? Quels sont vos prochains projets ?

Je suis partie dans un univers tout autre et en même temps qui peut être «  handicapante  émotionnellement » si ça ne se passe pas bien.
Une mère et une fille, deux femmes incarnant deux visions du monde opposées, qui ne se fréquentaient plus depuis un certain nombre d’années, vont être appelées à se retrouver. La mère va,  par la force des choses, devoir vivre quelques temps chez sa fille. Elle s’installe au moment où sa petite fille âgée d’une vingtaine d’années part étudier à l’étranger

Vous avez lu l’ouvrage de Stéphanie Claverie ? Vous souhaitez lui faire passer un message ? Dites-nous tout !

Trouvez un job autrement !

Partenariat

Partenariat

Partenariat

Partenariat

Affaires sensibles

Démocratie corinthiane : foot, bière et rock’n roll

00:00
Actuellement en live
En live !

Accéder au live