L’inclusion, c’est un sujet qui va bien au-delà du handicap ! Chez Talentéo, nous vous parlons souvent de l’inclusion en rapport avec le handicap et le milieu du travail. Aujourd’hui, back to the basics avec une définition un peu plus générique de l’inclusion.

L’inclusion, ce n’est pas l’intégration ou l’addition. Ce n’est pas qu’en entreprise, non plus, et cela concerne une multitude de personnes. Faisons un petit tour d’horizon des différentes définitions que l’on peut donner au mot « inclusion » et de ce que cela implique.

L’inclusion, c’est quoi ?

Pour parler d’inclusion, revenons d’abord sur une définition littéraire. Selon le Larousse, il s’agit de l’action d’inclure quelque chose [ou quelqu’un] dans un tout. Ce terme se place en opposition à des mots comme exclure, rejeter.

Dans cette définition, il y a surtout une notion intéressante à prendre en compte. L’inclusion, ce n’est pas comme une addition où 1 +1=2. Nous ne sommes pas simplement en train de dire qu’on ajoute quelqu’un à côté de quelqu’un d’autre.

Au contraire, avec l’inclusion, l’objectif c’est d’obtenir 1+1=1. La démarche d’inclusion implique d’obtenir un nouveau tout, dans lequel nous avons incorporé quelqu’un. Et pour obtenir ce nouveau tout, sans que cela donne l’impression d’être un ensemble divisé, il faut en passer par plusieurs étapes.

Revenons-en au latin. Inclure vient du mot includere, lui-même composé de deux parties : « in » (à l’intérieur) et « cludere » (fermer). Ce terme contient, par essence, une notion de contenant. 

Inclure, c’est donc aussi faire figurer cette personne dans l’ensemble.

Inclusion vs intégration

Ces deux notions peuvent être liées, mais en réalité, elles sont bien différentes. Prenons l’exemple d’une personne étrangère. Bien souvent, cette personne doit se plier à toute une foule d’éléments de la culture à laquelle il souhaite s’intégrer.

Nous allons, par exemple, lui demander d’apprendre la langue du pays. Nous pouvons aussi lui demander d’obtenir des diplômes ou un emploi dans ce pays.
À l’inverse, la notion d’inclusion renvoie à la prise en compte de la culture personnelle de cet individu, mais aussi son acceptation et même sa mise en avant. 

Mais alors, faut-il des conditions pour inclure quelqu’un ? La question est assez logique. Nous considérons généralement que pour inclure quelqu’un à un groupe, il faut que cette personne corresponde à ce dit groupe. 

Cela rejoint la notion de norme sociale, quelque part. Les normes sociales, ce sont un ensemble de comportements, de conduites, mais aussi de jugements, d’opinions et de croyances que l’on partage. Cette norme sociale est souvent l’expression d’une collectivité. Elle renvoie à des valeurs que cette communauté partage. 

Pourtant, les normes ne renvoient jamais à une vérité absolue. D’un groupe à l’autre, nous pouvons le voir : les normes et valeurs changent. Rien qu’en entreprise, on parle d’ailleurs bien souvent de « culture d’entreprise ». Comment inclure quelqu’un dans ces conditions ?

Au-delà du handicap !

Comme nous l’avons donc vu, dans sa définition même, la notion d’inclusion est très générique et va bien au-delà du handicap. Nous pouvons parfois faire la confusion pourtant, parce qu’il y a une certaine obligation pour les entreprises à embaucher, au-delà de vingt employés, des personnes en situation de handicap. 

Il y a de nombreux autres aspects à prendre en compte. Selon la loi anti-discrimination , on peut se porter sur les critères suivants pour inclure : 

  • l’âge ;
  • le genre ;
  • l’orientation politique ; 
  • l’orientation sexuelle ;
  • l’origine sociale, professionnelle, culturelle ;
  • la religion ;
  • l’éducation, la formation ;
  • etc. 

Nous constations qu’il s’agit donc d’un ensemble de biais qui créent la diversité d’une population. Et la politique d’inclusion, quel que soit le milieu où elle est pratiquée, doit viser tous ces différents pans. 

Où l’inclusion est-elle pratiquée ? 

L’inclusion, ce n’est pas que le handicap. De la même façon, ce n’est pas qu’en entrepriseBien sûr, le lieu de travail reste un sujet important qui est encadré par de nombreuses lois issues du Code du travail. 

Pourtant, l’inclusion doit aussi être prise en compte dans d’autres types d’institutions telles que : 

  • l’école ;
  • la société de manière générale

C’est entre autres la raison pour laquelle l’accès à l’éducation est gratuit pour tous en France, mais aussi la raison pour laquelle les normes ont été revues dans certains domaines. Il est désormais obligatoire de construire des trottoirs suffisamment larges et des rampes d’accès aux bâtiments publics. 

Nous le voyons bien par ces exemples : ce n’est pas à l’individu de se plier aux normes, mais bien aux normes de s’adapter à tous les individus.

Pourquoi ? 

Mais alors, pourquoi chercher à inclure d’autres personnes à tout prix, s’il faut constamment faire des aménagements au niveau des lois ? 

Parce que bien souvent l’inclusion dans sa globalité va venir apporter une immense satisfaction de la part de la communauté, une attractivité, une meilleure ambiance et un climat social plus conciliant. Il y a de nombreux avantages à le faire ! Nous pouvons même parler d’un véritable tremplin vers l’excellence et le mieux-vivre. 

Tout cela aura un impact très positif sur le long terme. C’est pourquoi les politiques d’inclusion sont si importantes, en entreprise comme ailleurs, envers les personnes en situation de handicap, mais pas seulement. 

L’inclusion doit être pensée non pas comme une simple intégration, mais comme une véritable stratégie qui permet de façonner un nouveau tout cohérent et vivant. Vous souhaitez réagir ou témoigner ? Échangeons ensemble sur nos plateformes sociales !

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