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Du 28 août au 8 septembre 2024, Paris accueillera les Jeux Paralympiques. D’ici là, Talenteo vous présente tous les sports qui seront présents à l’affiche de cette édition. Place au para athlétisme, sport regroupant plus de 30 % du total des épreuves au programme de Paris 2024.

Le para athlétisme est le sport roi des Jeux Paralympiques. Tout du moins par la quantité d’épreuves et de catégories de handicaps qui sont concernées. L’athlétisme en fauteuil roulant a fait son apparition en 1952 aux Jeux de Stoke Mandeville. En effet, un concours de lancer de javelot était organisé pour des athlètes atteints à la moëlle épinière. Par la suite, les premiers Jeux Paralympiques de 1960, à Rome, ont intégré le para athlétisme. Huit disciplines étaient présentes. Depuis, les épreuves ainsi que les para athlètes sont de plus en plus nombreux à chaque édition. Par exemple, en 2016 à Rio, le 100 mètres dénombrait pas moins de 30 finales (16 pour les hommes et 14 pour les femmes), en raison du nombre de types de handicap. 

À la découverte des épreuves…

Pour Paris 2024, le programme Paralympique comprend presque toutes les disciplines de l’athlétisme valide. En course, les spectateurs retrouveront le 100m, 200m, 400m, 800m, 1500m, 5000m, un relais 4x100m (mélangeant les sexes et les handicaps) et le marathon. Le saut en longueur et en hauteur seront aussi de la partie. Du côté des lancers, sport le plus présent (37 % des épreuves), le disque, le javelot et le poids sont bien là.

Particularité du paralympisme : un lancer de massue existe pour les athlètes qui ont des difficultés à tenir un poids, un disque ou un javelot. Le saut à la perche, le lancer de marteau, les épreuves de marches et les courses d’obstacles ne sont pas présents. Selon la catégorie de handicap, certaines disciplines ne sont pas accessibles à tous. Les épreuves ont lieu du 30 août au 7 septembre au Stade France. Le marathon aura lieu le 8 septembre. 

Retrouvez l’article de Talenteo sur le parcours du marathon de ces Jeux Paralympiques !

Les classifications de handicap, comment ça marche ?

Ces types de handicap sont acceptés en compétition : paraplégie, tétraplégie et assimilées, amputation et assimilée, handicap visuel et cécité, paralysie cérébrale, handicap intellectuel et personnes de petite taille. Ils sont classés d’abord par des lettres : T (= Track) ou F (= Field). Le T correspond aux coureurs et sauteurs sur “piste”, et le F aux lanceurs sur “terrain”. Puis vient un nombre. Le premier chiffre indique la classe de handicap : 

1 – Déficience visuelle

2 – Déficience intellectuelle

3 – Lésion cérébrale (l’athlète est debout ou assis)

4 – De petites tailles, amputées ou assimilée

5 – Courses ou lancers en fauteuil roulant

6 – Appareillés de membres inférieurs

Le deuxième chiffre indique le degré d’atteinte (1 étant le plus élevé, et 8 le plus faible).
En fonction des catégories de handicap, les athlètes peuvent disputer leurs épreuves en fauteuil roulant, avec une ou des prothèses, ou à partir d’une chaise de lancer. Un guide pour les courses peut accompagner les déficients visuels. Pour les lancers et les sauts, un entraîneur peut être présent pour aiguiller. Le poids du matériel est aussi adapté au handicap.

 

Les para athlètes français à suivre !

En octobre dernier, la fédération française de handisport a donné les noms des 9 premiers para athlètes déjà sélectionnés pour représenter la France aux Jeux Paralympiques l’été prochain. Et il y a du beau monde ! Ainsi, en 100 mètres, le vice-champion paralympique en titre Timothée Adolphe (T11, non-voyant) voudra cette fois la première place.

para athlétisme

Charles Antoine Kouakou Jeux 2021 ©flickr

Sur le 400 mètres, on retrouvera Nantenin Keita (T13, mal voyante), qui avait récolté le graal en 2016. Sur la même distance, mais chez les hommes, le tenant du titre Charles-Antoine Kouakou (T20) est aussi de la partie. Toujours dans la même épreuve, mais dans une autre catégorie de handicap, Trésor Makunda (T11) sera là une nouvelle fois pour briller. D’abord médaillé d’argent à Athènes (2004) et en bronze à Pékin (2008) en 100 mètres, le Français a récolté le bronze à Londres (2016) et Tokyo (2021) en 400 mètres.

Accrocher le podium…

En saut en longueur, Arnaud Assoumani (T47, absence d’un membre) aimerait réitérer sa performance de 2008 où il avait décroché l’or. Dans le même sport, Manon Genest (T37) et Valentin Bertrand (T37, paralysie d’une partie du corps) ont décroché le bronze aux derniers Mondiaux et seront prêts à faire aussi bien, voire mieux. Déjà présente à Rio et Tokyo en lancer de poids, Gloria Agblemagnon (F20, déficience intellectuelle) sera à Paris et visera un podium après avoir fini 4ème aux derniers Mondiaux.

Rendez-vous donc du 30 août au 8 septembre pour soutenir les para athlètes français !

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