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Du 28 août au 8 septembre 2024, Paris accueillera les Jeux Paralympiques. D’ici là, Talentéo vous présente tous les sports qui seront présents à l’affiche de cette édition. Le para cyclisme a la cote, avec des épreuves sur piste et sur route. Place d’abord à la route, premier arrivé dans l’histoire du paralympisme.

C’est un été à vélo qui attend les Français ! Après le traditionnel Tour de France qui débute fin juin, puis les JO entre juillet et août, le mois de septembre va débuter avec du para cyclisme sur route. Du 4 au 7 septembre, Clichy-sous-bois et ses alentours vont être le théâtre des épreuves des Jeux Paralympiques.

L’histoire du para cyclisme sur route

Le para cyclisme de façon globale a mis plusieurs décennies à se développer concrètement. On a pu voir quelques tentatives dans les années 60 et 70, mais c’est surtout dans les années 80 que cela prend son envol. C’est d’abord du vélo en tandem pour les déficients visuels qui est mis en place. Les para athlètes sont à l’arrière tandis qu’un pilote est devant. Très rapidement, d’autres formes de handicap prennent le chemin de ce sport.

Cela mène tout droit aux Jeux Paralympiques de 1984 entre Stoke-Mandeville et New York, où le para cyclisme sur route fait son apparition. 22 sportifs sur leur vélo, de 8 pays différents, participent à 7 épreuves. L’une d’elle est féminine et voit 2 para cyclistes s’affronter. Sur les Jeux qui suivent, les chiffres augmentent et le sport prend de la popularité.

Une évolution exponentielle

En 1996, le cyclisme sur piste est intégré à la compétition. Cela marque forcément un tournant. Puis à Athènes en 2004, on voit l’apparition du vélo à mains (handbike). C’est donc la naissance de la formule que nous avons encore aujourd’hui et pour Paris 2024. En 2007, l’Union Cycliste Internationale (UCI) reprend l’organisation de ce sport (sur piste comme sur route). Et crée un championnat du monde puis une Coupe du monde à partir de 2010.

Le guide de la classification de handicap

Le système de classification a toujours la même logique, composé d’une lettre, correspondant au sport (en anglais), et d’un chiffre (plus il est grand, plus le handicap est léger). Depuis les Jeux à Athènes en 2004, il y a donc 4 catégories de handicap : 

  • les vélos standards (catégorie appelée solo), réservés aux personnes amputées ou ayant une perte fonctionnelle des membres supérieurs et/ou inférieurs. Classé de C1 à C5 (C pour Cycle).
  • les tandems pour les déficients visuels, avec donc un guide appelé pilote. Pas de chiffre ici, juste un B, pour Blind (non-voyant en anglais).
  • les vélos à mains pour ceux touchés au bas du corps, dû à des lésions médullaires, ou amputées d’un ou deux membres inférieurs. Classé de H1 à H5 (H pour Handbike).
  • les tricycles pour ceux ayant des troubles moteurs et de l’équilibre (IMC, hémiplégiques). Classé T1 et T2 (T pour Tricycle).

Quelles épreuves ?

Aux Jeux de Tokyo en 2021, 51 épreuves ont eu lieu, réparties sur trois types : la course en ligne, le contre-la-montre et le relais par équipe. Et ce sera la même chose pour Paris 2024.

Les distances parcourues changent en fonction des capacités des différentes catégories de handicap. Pour les courses en ligne, cela peut aller de 78 à 125 km pour les tandems, de 37 à 80 km pour les handbikes, de 48 à 100 km pour le cycle, et entre 26 à 40 km pour les tricycles. Du côté du contre-la-montre, cela peut varier de 10 à 40 km. Enfin, le relais par équipe se compose de 3 coureurs et se déroulera sur un parcours de 1,8 km. 

Le parcours des épreuves de Paris 2024 déjà dévoilé !

En octobre 2023, le parcours des épreuves de para cyclisme sur route a été dévoilé. On vous en a parlé sur Talenteo dans cet article. Pour rappel, les athlètes vont faire plusieurs tours d’une boucle de 13,9 km autour de Clichy-sous-Bois, ville hôte du départ et de l’arrivée des épreuves. Ils traverseront notamment la forêt de Bondy, puis par Coubron, avant d’atteindre la Seine-et-Marne. Dans la ville de Courtry, ils auront la première grosse difficulté, une côte de 1 kilomètre à 4,5 %. La dernière difficulté est sur le retour en direction de Clichy-sous-bois, avec une pente de 850 mètres à 4,7 %. Toutes catégories confondues, 220 concurrents (140 hommes, 80 femmes) sont attendus sur la ligne de départ.

Un programme sportif et… gratuit !

Pendant les 4 jours de para cyclisme sur route, les bords de piste seront en accès gratuit pour les spectateurs. Ainsi, ils pourront assister de 7 à 10h de compétition par jour. Le programme complet : 

Mardi 3 septembre : journée de familiarisation sur le parcours.

Mercredi 4 septembre : Contre-la-montre individuel hommes et femmes, catégories C, H, T et B.

Jeudi 5 septembre : Course en ligne hommes et femmes, catégories H.

Vendredi 6 septembre : Course en ligne hommes et femmes, catégorie C et B.

Samedi 7 septembre : Course en ligne hommes et femmes, catégories C et T ; Relais par équipe mixte, catégorie H.

Les favoris chez les français 

Ce n’est que mi-juillet que nous saurons les noms des athlètes qui seront officiellement qualifiés pour Paris 2024. Mais comme toujours, il y a quelques noms qui sortent du lot chez nos Français. À commencer par Alexandre Léauté (C2). Deux fois médaillé de bronze à Tokyo en contre-la-montre et course en ligne, il est surtout multi-champion d’Europe et champion du monde dans ses 2 catégories, les derniers titres mondiaux en date décrochés l’été dernier à Glasgow. Multi-médaillé sur piste aussi, à 24 ans, il veut continuer sa moisson de médailles à Paris.

À juste titre, Kévin Le Cunff a les mêmes ambitions, lui qui a décroché une médaille d’or au Japon en 2021 en course en ligne sur route (C4-5). Il a aussi remporté 4 titres mondiaux en Écosse et va arriver en pleine confiance. Toujours chez les hommes, il faudra aussi compter sur Florian Jouanny (H2), champion olympique en titre de course en ligne, il est aussi double champion du monde dans cette même épreuve et dans le relais. Du 2 au 5 mai, vous pourrez suivre ces athlètes sur une épreuve de la coupe du monde à Ostende (Belgique). 

L’espoir française : Heïdi Gaugain

La belle histoire, on espère, sera du côté de Heïdi Gaugain. La toute jeune athlète de 19 ans a performé lors des derniers mondiaux à Glasgow. Sur route, elle est repartie avec 2 médailles, mais pas de titres. Mais il y a de l’espoir chez cette athlète pas comme les autres, qui est notamment devenue championne du monde junior en individuel et par équipe chez… les valides en 2022 !

Heïdi Gaugain. Crédit : Page Facebook de Handisport Cyclisme France Mondiaux 2023

Rendez-vous donc du 4 au 7 septembre 2024 dans les alentours de Clichy-sous-Bois pour encourager nos Bleus !

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