Du 28 août au 8 septembre 2024, Paris accueillera les Jeux Paralympiques. D’ici là, Talenteo vous présente tous les sports qui seront présents à l’affiche de cette édition. Aujourd’hui, on vous parle du goalball, l’un des deux parasports, avec la boccia, qui n’a pas d’équivalent Olympique.
Aux Jeux Paralympiques, on retrouve des sports adaptés des JO. Mais pas que ! Du 29 août au 5 septembre, l’Arena Paris Sud sera le théâtre du goalball. Place donc à un sport bien particulier, qui a des similitudes avec le bowling et le handball. Il est réservé aux déficients visuels.
L’histoire du goalball
Cette discipline créée spécialement pour les malvoyants et non-voyants tire ses origines de l’après-guerre. En effet, en 1946, l’autrichien Hanz Lorenzen et l’allemand Sepp Reindle inventent ce parasport pour aider à la réadaptation des vétérans devenus aveugles lors de la seconde guerre mondiale. Il devient sport Olympique en 1976 aux Jeux de Toronto, uniquement chez les hommes. Chez les femmes, c’est en 1984 qu’il fait son apparition dans la compétition. Depuis, le goalball n’a pas loupé une édition des Jeux Paralympiques.
Qu’est-ce que le goalball ?
Ce sport collectif voit 2 équipes de 3 joueurs se faire face sur un terrain de la taille de celui du volley-ball (9mx18m). L’objectif est simple : marquer un but dans la cage adverse. Les équipes attaquent et défendent l’une après l’autre. Le match dure deux mi-temps de 12 minutes, plus d’éventuels arrêts de jeu. Ceux qui attaquent ont 10 secondes pour faire passer la balle de l’autre côté de la ligne médiane.
Le terrain du goalball
Trois parties égales de 3 mètres de long et prenant toute la largeur divisent chaque moitié de terrain. La première près des cages est appelée zone d’équipe. La suivante est la zone de tir. Enfin, la dernière, allant jusqu’à la ligne centrale, est la zone neutre. Des ficelles fixées sous du ruban adhésif délimitent les zones, et deviennent des repères tactiles pour les joueurs. Outre l’ouïe, le toucher est donc tout aussi important pour se repérer et se placer.
Des règles spécifiques
Quelques détails mettent du piment à cette discipline intense. Déjà, la cage fait la taille de la largeur du terrain, pour 1m30 de hauteur. Pour arrêter un but, il ne suffit donc pas aux trois joueurs de s’allonger les bras tendus. Les équipes ne peuvent récupérer le ballon que s’il est de son côté du terrain. Pour qu’un lancer soit réglementaire, le ballon doit obligatoirement faire un rebond dans la zone d’équipe ou de tir de l’attaquant, puis un deuxième dans l’une des deux zones neutres. Un penalty sanctionne un mauvais lancé. Ainsi, le joueur ayant fait la faute doit défendre seul son but.
Le matériel nécessaire au goalball
Tous les acteurs doivent porter des masques opaques, afin d’éviter les inégalités entre les degrés de cécité. Le ballon est “sonore” puisqu’il contient des grelots à l’intérieur. Le public doit d’ailleurs rester silencieux durant les phases de jeu, pour que la balle soit entendue et que la communication puisse se faire. À cela, des genouillères, coudières, coquille et casque sont autorisés pour amortir les impacts de la balle et les plongeons.
Grande première pour les Bleus, hommes et femmes !
Les équipes de France de goalball hommes et femmes vont connaître leurs premiers Jeux Paralympiques de leur histoire. Qualifiés d’office en tant que pays organisateur, les Bleu(e)s auront donc à cœur de briller dans une discipline où ils sont encore une toute jeune nation. En effet, dans l’Hexagone, on retrouve environ 200 licenciés pour un sport qui n’a fait son apparition qu’en 2016 dans nos frontières. Mais la discipline prend de plus en plus d’ampleur. Au niveau international, les Bleu(e)s ont connu des fortunes diverses en 2023. Et même si les sélectionné(e)s n’ont pas encore été dévoilé(e)s pour les Jeux, les dernières compétitions ont donné une tendance…
Les hommes 4èmes de la poule C en Europe
Lors des championnats d’Europe en août dernier, la troupe emmenée par Vivien Fournier a échoué à la 4ème place, s’inclinant 6-5 contre l’Espagne lors de la petite finale. Et a donc loupé de peu la montée en poule B (la zone Europe étant partagée en 3 divisions). Les 6 joueurs présents étaient Haris Neimarlija, Nabil Baich, Kada Boualia, Ambroise Daudin, Arnaud Ramos-Martins et Elias Ouni. Ce dernier est le nom à suivre, puisqu’à seulement 17 ans, il impressionne par sa précocité et son talent.
Les femmes 6èmes de la poule A en Europe
Du côté des féminines, les joueuses coachées par Anthony Puaud ont, elles aussi, disputé le championnat d’Europe au Monténégro en décembre dernier, et ont atteint l’objectif fixé : le maintien en division A (la Zone Europe étant partagée en 2 divisions). Six noms avaient été retenus lors de cette compétition : Gwendoline Matos, Jahmali Berquier, Loïse Rondepierre, Melda Alhan, Adélia Ajami et Coralie Gonzalez. Cette dernière est la centre des Bleus, et la pièce maîtresse d’une équipe de France qui n’est plus la même sans elle…
Rendez-vous du 29 août au 5 septembre à l’Arena Paris Sud 6 pour soutenir les équipes de France de goalball ! Avec ferveur, mais en silence lors des phases de jeu…
Découvrez la sélection officielle de goalball :
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