Dans notre leçon #1, vous avez appris qu’une stratégie Twitter pouvait être mise en place, et qu’elle garantissait même une utilisation optimale, surtout lorsqu’on ne sait pas vraiment ce qu’on fait. Mais une stratégie prend en compte les outils sur lesquels elle s’appuie. Et sur les réseaux sociaux comme ailleurs, intégrer un milieu prend… du temps. Alors si vous voulez faire vite et bien, il va falloir faire des sacrifices. Êtes-vous prêt à les faire ?

Court terme : Le mythe du buzz

Vous n’allez pas nous dire que votre rêve n’est pas de vous créer un compte Twitter, d’y publier un lien vers votre site, et puis de voir le lendemain dans tous les journaux : « www.monsupersite.fr, un site extraordinaire qui était jusqu’à présent inconnu ! ».

Mais comment faire buzzer ? On voit des buzzes partout. Des vidéos YouTube qui font le tour du monde. Des artistes découverts par un public d’internautes. Un clavier à écran bouche à oreille qui fait rêver.

Une floppée de billets de blogs vous enseignera comment créer un buzz, car la plupart des bloggueurs et influenceurs se sont déjà posé la question. Méthode scientifique, mode d’emploi, recette du succès, chemin à suivre en 7 étapes, éloge de la spontanéité, ou encore impossibilité de le prévoir, chacun a son petit avis sur la question.

Comment faire buzzer ? En étant innovant ? Provoquant ? Second degré ? En sabotant sa réputation pour mettre en oeuvre le paradigme d’Andy Warhol, qui disait : « N’importe quelle publicité est une bonne publicité » ? Cependant, Andy Warhol est hélas mort en 1987, bien avant que le marketing soit révolutionné par l’approche horizontale :

 

La question se pose donc : est-ce vraiment important de faire buzzer s’il n’y a aucune interaction derrière l’écran de fumée que vous allez lancer ?

Aujourd’hui, un buzz est toujours dépendant d’une vision ancienne du marketing. Même si le buzz semble nouveau, il reste sur le fonctionnement d’un émetteur unique qui lance un support, et d’un public qui le reçoit. Les internautes sont de moins en moins friands de ce genre de démarche. Ils ne veulent plus faire partie d’une masse mais de communautés d’élection. Ils ne veulent plus être catégorisés comme « ménagère de moins de 50 ans », ne croient plus à un message publicitaire.

Il faut donc taper très fort pour créer un buzz, si vous y tenez vraiment. Se démarquer en étant tout sauf un publicitaire. Par exemple, en mettant des billets de banque dans la poche des passants sans qu’ils s’en rendent compte. Mais ce genre d’actions coûte cher, et ne créé aucun dialogue. Juste un vernis très apprécié par les fanatiques de marketing. Parce que beaucoup d’entre nous sont devenus des experts en analyse et en critique des pratiques de marketing.

Le long terme, l’interaction avant tout

Miser sur le long terme, c’est développer sa marque lentement, mais sûrement. Vous avez choisi d’interagir avec votre communauté, de relayer les informations de veille sur votre sujet. Bref, vous êtes en mode contributif, open source, partage.

La bonne stratégie, lorsqu’on souhaite devenir indispensable, est de se révéler indispensable. Logique, non ? Se révéler indispensable, c’est être un expert dans son domaine, et être UTILE. Être utile, c’est dépanner les gens, offrir son savoir et son savoir-faire. Un bon commerçant n’est-il pas un commerçant qui vous fait aussi des cadeaux de temps à autre ? Qui vous laisse repartir avec votre plaque de beurre alors que vous aviez oublié votre portefeuille ?

La question qu’il faut vous poser, que vous soyez un professionnel ou un candidat, est la suivante : comment puis-je apparaître à mon avantage, mais tel que je suis, dans le domaine dans lequel j’excelle ?

Départissez-vous de l’idée selon laquelle vous êtes sur Internet et qu’il faut avoir une communication spéciale. L’unique différence entre Internet et la vie réelle, c’est que la communication sur Internet se passe des signaux non verbaux ! Il faut donc réussir à maîtriser sa communication pour qu’elle représente au mieux votre état d’esprit.

Avez vous plutôt confiance en une marque qui met des billets dans les poches de ses clients, ou en une marque que vous pouvez joindre à toute heure, depuis votre PC, sans attendre 25 minutes en écoutant les quatre saisons de Vivaldi ? Une marque qui a des affiches partout, ou une marque qui vous remercie personnellement de l’avoir suivie sur Twitter ?

Quand et comment mesurer l’efficacité ?

Toute stratégie doit, comme chacun sait, s’appuyer sur la réalité, être formulée, reformulée sous forme d’objectifs, planifiée, et… vérifiée ! Quand doit-on se poser des questions sur l’efficacité de notre communication sur Twitter ? Et quels indicateurs doit-on choisir ? C’est-à-dire : quels objectifs me fixer, et qu’est-ce que je regarde pour voir si mes objectifs fonctionnent ou pas ?

Dans le cas du buzz, comment savoir si cela a juste fait sourire mes collègues experts, ou si cela a poussé mes clients à acheter mon produit ? En gros, à quoi me sert l’image créée par mon buzz ?

Dans le cas de l’interaction, c’est simple : on identifie les personnes. On construit une relation à partir d’affinités et d’intérêts communs. On apprend à les connaître. On affine peu à peu le produit, le service, en fonction de ce que les gens en attendent.

itterIndicateurs possibles sur Twitter :

  • Followers : combien de comptes nous suivent
  • Abonnements : combien on suit de comptes
  • Amis : nombre d’abonnements réciproques
  • Ratio Abonnements/Followers
  • Nombre de tweets par jour
  • Nombre de RT faits/reçus
  • Qualité de ses abonnés (pertinence par rapport à son domaine de spécialisation)
  • La conversion : la transformation d’abonnés en amis, le ratio entre le nombre d’abonnés et le nombre d’abonnés qui intéragissent, la transformation de contacts qualitatif en ventes, en relais de l’information… etc.

Il existe des outils de mesure de score, et même si nous ne vous conseillons pas de les prendre trop au sérieux, ils peuvent vous donner une indication de votre progression.

Merci à @renata pour les sources sur les indicateurs !

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