En partenariat avec AKKA
Nous repartons à la rencontre d’un collaborateur qui nous montre que handicap et vie professionnelle sont conciliables ! Portrait de François, Ingénieur en calculs mécaniques chez AKKA Technologies.
Pouvez-vous présenter votre parcours ?
Je suis ingénieur en calculs mécaniques au sein d’AKKA Technologies. Pour parvenir à ce métier, j’ai effectué une formation dans ce domaine avec un double diplôme ingénieur/ master recherche.
Après 3 ans en tant qu’ingénieur mécanique dans les transmissions agricoles, j’ai enseigné au sein d’un lycée professionnel. Je suis ensuite revenu dans l’industrie aéronautique, secteur au sein duquel j’exerce aujourd’hui.
En quoi consiste votre métier ? Pouvez-vous nous en dire plus ?
Je travaille dans les locaux d’AKKA sur le prototype d’une nacelle d’un moteur d’avion. Mon rôle est d’effectuer les calculs des fixations de la nacelle afin de vérifier leur tenue mécanique.
Lors de missions précédentes, j’ai également collaboré sur l’élaboration et l’optimisation des aubes de compresseurs et de turbines.
Comment s’est déroulée votre intégration au sein d’AKKA ?
Je suis entré chez AKKA en 2014 et j’y ai très bien été accueilli !
Je suis électro hypersensible : je ne supporte pas la proximité de champs magnétiques comme le WIFI ou les réseaux cellulaires. Ce handicap est double puisqu’il n’est aujourd’hui pas encore officiellement reconnu et donc il n’est pas toujours pris au sérieux par la société.
Lors de mon arrivée dans l’entreprise, je n’étais pas encore concerné par cette pathologie. Celle-ci s’est déclarée chez un client par de gros maux de têtes, des troubles de la concentration et des vertiges.
À la suite de cet événement, la difficulté était de retourner travailler : il y a des réseaux WIFI de partout, notamment dans les locaux d’AKKA. J’ai cependant bénéficié d’une certaine compréhension de la part de mes collègues et j’ai ainsi pu me baser à un étage dans lequel le réseau sans fil a pu être coupé.
Ingénierie et handicap, est-ce incompatible ? Que vous apporte la Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé ?
Etant assez nombreux à connaître cette pathologie dans le 92, j’ai pu obtenir rapidement une RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé) qui m’a permis de bénéficier du support de la Mission Handikap d’AKKA. Malgré les tabous de notre société sur cette pathologie, la Mission Handikap d’AKKA a été très compréhensive. Une mesure d’exposition aux champs électromagnétiques a été réalisée dans les bureaux.
A part la coupure de la borne WIFI proche de mon bureau, je n’ai pas eu besoin d’aménagement complémentaire. Les ordinateurs octroyés par AKKA sont très bien isolés électriquement, et conviennent ainsi à mon activité. Côté personnel, je suis resté avec un téléphone de l’an 2000, et j’ai dû protéger mon habitation des champs électromagnétiques.
L’entreprise m’a d’ailleurs proposé de renouveler mon équipement en lien avec mon handicap, c’est-à-dire des vêtements et une casquette anti onde (recouvrant la nuque), qui me permettent de travailler dans les bureaux.
Quel message souhaitez-vous passer à nos lecteurs hésitant encore à postuler chez AKKA ?
AKKA agit concrètement pour nous. Si l’on a le statut de travailleur handicapé, on a accès aux services de la Mission Handikap qui est là pour nous accompagner, faciliter l’accès à la formation, financer nos équipements…
Pour sensibiliser les collaborateurs sur la compréhension du handicap, l’entreprise prend, par exemple, part à des évènements comme le raid handi-valide Free Handi’se Trophy, mêlant la participation de personnes en situation de handicap et des « valides ». Ceci permet de communiquer sur le fait que les personnes en situation de handicap sont aussi compétentes que les « valides ».
En bref, si vous intégrez AKKA, tout sera mis en œuvre pour vous accueillir au mieux !
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