La recherche d’emploi est loin d’être un long fleuve tranquille et la moindre erreur de navigation peut vous coûter très cher. Dommage de passer à côté d’un poste à cause d’un détail, non ? Alors soignez votre candidature de fond en comble si vous ne voulez pas vous faire recaler pour une broutille ! Aussi valable pour les stages et les alternances.

Avant l’entretien, les barrières sont nombreuses et difficiles à franchir : la moindre erreur sur le fond ou la forme peut vous faire passer à côté d’une opportunité. Prudence est donc plus que jamais mère de sûreté : soyez pointilleux et ne laissez rien au hasard.

 

Le rappel à la loi

L’exemple : plein de bonnes intentions, vous rappelez gentiment au recruteur vos droits en tant que stagiaires ou l’économie que vous pouvez lui faire faire suite à votre RQTH, etc.

Pourquoi ça coince ? Les recruteurs sont quotidiennement envahis d’informations sur la législation : réforme de la formation, réforme du statut stagiaire, obligations d’emploi… Que le candidat de qui il attend motivation à toute épreuve et dévouement pour l’entreprise se permette de lui rappeler ses obligations a de quoi agacer. Oui, elles existent et il doit s’y plier mais il les connaît déjà et ne vous a pas attendu pour se conformer à la loi. Faites-lui confiance et n’intervenez que si la question vous est posée ou si vous vous retrouvez dans une situation qui vous interroge réellement.

La faute d’inattention

L’exemple : d’habitude, vous relisez 50 fois vos mails de candidature avant de les envoyer – du moins, c’est ce qu’on vous conseille de faire – et vous apportez un certain soin à votre orthographe. Mais là, emballé(e) par l’opportunité, vous êtes allé un peu vite. Après envoi, vous vous rendez-compte d’une énorme faute d’orthographe, confortablement installée au milieu de votre mail.

Pourquoi ça coince ? On ne le répètera jamais assez, les recruteurs ont horreur des fautes d’orthographe.

Que vous envisagiez de postuler pour un poste d’électricien ou de rédacteur, la règle connaît très peu de souplesse et coûte souvent cher au candidat un peu tête en l’air. Votre mail ne peut se passer d’une relecture attentive ! Pensez également à vérifier que vous mis le bon destinataire sur la lettre de motivation. Même s’il se doute que vous envoyez des candidatures à tour de bras, rien de plus désagréable pour un recruteur que de découvrir le nom d’une entreprise concurrente à la place de la sienne !

La difficulté pour vous joindre

L’exemple : vous avez fait une erreur sur votre numéro de téléphone ou votre adresse mail dans votre CV, vous vous trouvez dans une zone où la communication passe très mal ou vous avez fourni une adresse mail que vous consultez très peu.

Pourquoi ça coince ? Le recruteur est un spécimen toujours pressé qui recherche l’optimisation de son temps dans toutes les actions du quotidien – la preuve : il ne prend que 20 secondes pour lire le CV que vous avez mis des heures à réaliser. Avoir un mail d’erreur suite à l’envoi d’une demande de rendez-vous, se rendre compte qu’il a composé un faux numéro ou encore tenir un entretien téléphonique émaillé de coupures sont des choses qui l’agacent profondément et qui peuvent vous recaler, surtout si la concurrence est rude. Prenez garde d’avoir complété ces informations correctement. Si vous êtes dans une zone où la communication passe mal, proposez-lui un rendez-vous ultérieur dans un lieu où vous êtes sûr de pouvoir mener votre entretien sans difficulté.

Vous avez franchi le premier cap et êtes convoqué à un entretien d’embauche. La bonne nouvelle est que vous correspondez au poste sur le papier, la moins bonne est que tout peut très vite basculer. Comme au permis de conduire : an-ti-ci-pez ! Comme pour tout entretien d’embauche : restez professionnel du début à la fin.

Le retard à l’entretien

L’exemple : euphorique suite à la convocation à votre entretien, vous n’avez pas vraiment pensé à réunir toutes les informations nécessaires relatives à l’itinéraire, vous avez bien repéré la route mais n’avez pas anticipé les imprévus ou vous avez eu une panne de réveil. Bref, quelle qu’en soit la raison, vous êtes en retard à votre entretien d’embauche.

Pourquoi ça coince ? Parce que, comme les fautes d’orthographe dans le CV, on vous l’a tellement répété que c’est impensable aujourd’hui de voir un candidat arriver en retard, sauf cas de force majeure – nombre de cas réduit chez les recruteurs : catastrophe naturelle ou apocalypse imminente. Pour rattraper les pots cassés, vous pouvez prévenir par téléphone ou par mail et vous excuser. Mais il vaut mieux prévenir que guérir : parez à toute éventualité ! Double réveil, marge sur le temps de trajet et repérage en règle de l’itinéraire devraient vous éviter une déconvenue.

Le dérapage verbal

L’exemple : l’entretien se passe bien, le recruteur est ravi et vous vous sentez comme un poisson dans l’eau. Un peu trop d’ailleurs : une grossièreté vous échappe ou vous vous livrez à quelques confidences durant ce que vous croyez être un « off ». Or, le off n’existe pas en entretien d’embauche – c’est même assez rare qu’il existe vraiment lors d’une interview !

Pourquoi ça coince ? Soit parce que le recruteur vous a amené lui-même à gaffer et que vous êtes tombé dans le panneau – ce qui n’est pas très sympa, on vous l’accorde – soit parce que vous avez dérapé tout seul et que cela peut passer pour du manque de professionnalisme. Sachez que l’entretien démarre dès votre entrée dans les locaux dans le l’entreprise et s’arrête à votre sortie. Sans jouer un rôle du début à la fin, restez naturel sans pour autant sortir du cadre professionnel et ne tenez pas de propos qui pourraient vous desservir, que ce soit sur le fond ou la forme.

Les retours tardifs

L’exemple : l’entretien s’est bien passé et le recruteur vous demande de lui faire un retour par mail pour expliquer ce que vous avez compris du poste et comment vous vous voyez dans l’entreprise. Mais il ne vous a pas précisé de deadline et vous avez laissé passer quelques jours.

Pourquoi ça coince ? Le recruteur attend de vous de la réactivité, une notion qui varie d’un individu à l’autre. L’idée est de mesurer votre motivation pour le poste et plus vous laissez filer les jours, plus vous donnez l’impression que ce poste n’est pas votre priorité. Les souvenirs de l’entretien ont aussi tendance à s’éloigner et à rendre l’exercice difficile. Le juste milieu ? Avoir du recul tout en étant réactif. Vous pouvez attendre le lendemain, voire le surlendemain mais dépasser ce délai commence à devenir risqué.

Bonus : préparez l’avenir !

Même si ce poste est un choix secondaire ou par défaut, continuez d’appliquer ces conseils : qui vous dit que cette entreprise n’aura pas mieux à proposer plus tard ? Vous avez tout intérêt à lui laisser un bon souvenir ! Veillez donc à postuler et à répondre aux attentes du recruteur dans les règles de l’art. Si vous déclinez l’offre, faites-le poliment en expliquant votre choix et en laissant la porte ouverte à une future opportunité.

Vous avez déjà fait un faux pas qui vous a recalé ? Vous êtes recruteur et vous souhaitez compléter cet article ? Rendez-vous sur les réseaux sociaux !

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