Talentéo est toujours à la recherche de nouveaux talents. Aujourd’hui, nous vous proposons de partir à la rencontre de Douchka, alias Taille Basse. Désormais incontournable sur TikTok, elle a souhaité nous parler de son parcours mais aussi de sa vision de la plateforme de partage de vidéo.

Pouvez-vous vous présenter et présenter votre parcours ?

Je m’appelle Douchka. Sur les réseaux sociaux, je suis plutôt connue sous le nom de « Taille Basse ». C’est le pseudo que j’ai donné à mon compte TikTok.

J’ai 30 ans et je suis assistante de direction dans une agence départementale d’information sur le logement. Je dois dire que je suis épanouie professionnellement.

Pour en arrivé là, après mon bac littéraire, je suis allée à Limoge pour faire mes études. J’ai obtenu mon BTS Conseillère en économie sociale et familiale et, enfin, mon diplôme d’Etat.

Pourquoi vous être lancé sur TikTok ?

Je me suis lancée en période de confinement et de télétravail. C’était une période compliquée. Personnellement, je passais beaucoup de temps sur TikTok. C’est ma nièce qui m’a fait découvrir cette application.

A chaque fois que j’allais sur TikTok, je rigolais et ça me faisait du bien, car le climat était vraiment anxiogène. Être sur cette application me faisait oublier le quotidien pendant un instant.

Un jour, j’ai décidé de faire une vidéo avec mon chien où je dansais. Je l’ai posté sur TikTok et je ne suis pas retournée sur l’application. J’avais juste modifié la vidéo, mis une petite musique et je dansais avec mon chien, tout simplement. Je n’avais pas pensé que, derrière, elle allait faire autant de vues.

Ainsi, 3 semaines après, Inès, ma nièce, m’a envoyé un message en me disant que ma vidéo avait plus d’un million de vues et plus de 1000 commentaires. J’avoue que, pendant quelques instants, j’ai eu peur. Je me suis demandé pourquoi j’avais laissé cette vidéo libre d’accès. A la base, je me servais de cette application pour réaliser des vidéos avec de la musique afin de les poster ensuite sur Facebook, uniquement pour ma famille. Et là, j’avais plus de 1000 commentaires, je ne savais plus où donner de la tête ! C’est là que tout a commencé !

J’ai eu beaucoup de commentaires positifs et je ne retiens que ceux-là. J’ai également eu des moqueries, forcément, mais également beaucoup d’interrogations sur mon mode de vie. En effet, dans ma première vidéo, j’étais chez moi et il était possible de l’intérieur de ma maison en arrière-plan. Les gens se sont donc demandés si elle était adaptée à ma différence. Je me suis dit qu’il fallait que je leur réponde afin qu’ils ne se fassent pas de fausses idées. Par contre, j’ai voulu y répondre de façon humoristique ou, tout du moins, essayer.

Vous avez décidé de répondre aux commentaires plus « difficiles » dans vos vidéos, pourquoi ?

Effectivement, j’ai voulu répondre quand même aux questions plus difficiles, mais toujours en prenant le soin de masquer le nom de la personne, par simple respect. Je n’ai pas envie que cette personne subisse ensuite du harcèlement, ce n’est pas du tout mon but.

Alors oui, j’y répond, mais quand j’ai une question comme « est-ce que tu prends ta douche dans un évier ? », j’aime bien aller dans leur sens et me mettre en scène. Cela fait rire.

En fait, j’ai remarqué que plus je répondais sur le ton de l’humour et l’auto-dérision, moins j’avais de commentaires négatifs. Je pense que ces personnes, au bout d’un moment, arrêtent, car elles se rendent compte que j’ai une force de caractère qui me permet de rire de tout. C’est pour ça que je veux leur montrer que je vais bien.

@taille_basse

Je ressemble à Didier le chien ! 😂😂😂 #humour

♬ J’ai tout su – JUL

Votre handicap a-t-il été un frein dans votre vie professionnelle ?

Ma différence n’a jamais été un frein pour quoi que ce soit. J’ai une maison, j’ai un travail. En revanche, je n’ai pas encore le permis, mais mon objectif est de le passer.

Au niveau professionnel, je suis épanouie, je n’ai jamais eu de frein dans ce domaine-là. Pour moi, mes collègues sont aussi une famille. Nous sommes une petite équipe de 10 personnes environ et ils ont toujours été là pour moi.

Par exemple, la photocopieuse n’est pas forcément adaptée. Alors, ils ont trouvé le moyen de l’adapter. Je pense que lorsque nous sommes entourés de personnes bienveillantes, nous voyons encore moins la différence.

Avez-vous un message à faire passer à nos lecteurs ?

Il faut toujours regarder à côté de soi, il y a toujours pire. Oui, je suis différente, mais je ne suis pas à plaindre.

Mon cœur bat. J’ai des jambes plus courtes, mais elles me permettent de marcher. Tout va bien ! Oui, j’ai des centimètres en moins ! Oui, je ne vais pas pouvoir faire comme tout le monde, certaines choses sont un peu plus compliquées mais je sais m’adapter.

A côté, il y a des gens, à l’heure actuelle, qui n’ont plus l’usage de leurs jambes ou encore qui ne peuvent plus respirer d’eux-mêmes. Pour ces gens-là, je ne peux pas me plaindre. Surtout, c’est aussi pour maman, car elle a toujours tout fait pour que tout soit facile pour moi, elle m’a élevée dans du coton. Je l’en suis tellement reconnaissante que je n’ai pas le droit de me plaindre !

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux et n’oubliez pas de suivre Taille Basse sur TikTok et Instagram !

Rencontrez un talent !

Partenariat

Partenariat

Partenariat

Partenariat

Affaires sensibles

Démocratie corinthiane : foot, bière et rock’n roll

00:00
Actuellement en live
En live !

Accéder au live