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Ce mardi 21 mars 2023 est la journée mondiale dédiée à la sensibilisation à la trisomie 21. Pour l’occasion, notre dessinateur Peter Patfawl nous invite, à sa manière, à porter le symbole de cet événement !

 

La trisomie 21 en quelques mots

Également connue sous le nom de syndrome de Down, la trisomie 21 est une anomalie chromosomique congénitale. Rappelons qu’il ne s’agit pas d’une maladie. Ce handicap n’est pas si rare, puisqu’on estime entre 50 000 et 60 000 personnes touchées en France et 8 millions dans le monde.

Un des préjugés les plus tenaces est lié à ce qui pourrait être associé à la dépendance de ces personnes. L’idée de devoir être attentif en permanence, ainsi que les craintes liées à un manque d’autonomie ont fait leurs chemins…

Toutefois, les faits tendent vers l’inverse. De plus en plus de personnes atteintes de trisomie 21 recherchent et trouvent du travail. Que ce soit en milieu ordinaire, mais pas seulement. Créer une relation de confiance se fait des deux côtés, et accorder plus de crédits au travail et aux capacités de ces personnes se révèle souvent être un pari gagnant.

Au final, le travail semble plus devoir être fait du côté des personnes qui travaillent à leurs côtés afin de sortir de la méconnaissance autour de ce handicap et de briser les représentations qui y sont associées.

Vrai ou faux ?

« Une personne trisomique n’est pas autonome. »

FAUX. Les porteurs de trisomie 21 sont tout à fait capables d’effectuer des tâches simples, par eux-mêmes.

 

« Il faut leur parler comme à des enfants. »

FAUX. Il est important de traiter son collègue trisomique comme tous les autres du même âge. Un langage simple, de courtes phrases, consigne unique et élocution lente créeront une belle collaboration.

 

« Un travailleur trisomique doit être seul pour travailler. »

FAUX. Il sera beaucoup plus efficace en travaillant dans un groupe ou en binôme qu’isolé dans un coin. Le travail d’équipe est un bon stimulant.

 

« Le travail doit toujours être le même, sans variation. »

VRAI et FAUX. Une personne trisomique a besoin de repères. Les tâches énumérées à l’arrivée au travail, peuvent être dissociées. S’il s’agit d’une nouveauté, pratiquez « l’apprentissage par imitation » : montrez ce qui est attendu. Des images, photos, pictogrammes, dessins, des plans sont des aides précieuses. La répétition de ce qu’il y a à faire permet une bonne compréhension, tout comme poser des questions ou faire répéter les consignes.

 

Quelques conseils

Une collaboration réussie avec une personne trisomique se construit sur des bases pratiques :

  • Établir des demandes simples, structurées.
  • Nommer un tuteur, une personne de référence.
  • Prévoir une vérification du travail.
  • Créer des codes couleurs pour le rangement ou l’utilisation des bons outils.

Les difficultés physiques rencontrées par les personnes trisomiques peuvent demander des adaptations du site de travail comme :

  • L’aménagement du temps de travail, des pauses, de la position (debout, assis).
  • Une redistribution des tâches.
  • L’utilisation d’un chariot pour transporter le matériel.

Malgré tout, l’essentiel est de sensibiliser les personnes travaillant avec un collègue trisomique pour démystifier ce handicap et bien connaître les difficultés auxquelles il pourrait être confronté.

Ainsi, celles-ci relèvent de la compréhension, de la mémorisation, de l’expression, de la prise de décision, de l’analyse et de l’expression de l’affect,

Eh oui ! Même si les personnes trisomiques sont généralement affectueuses, sensibles et pleines d’humour, exprimer leurs sentiments n’est pas une chose innée.

C’est à ceux qui travaillent avec elles d’être attentifs à ce qui pourrait leur poser problème et de trouver les solutions.

 

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