Voilà plus de 15 ans qu’Assystem mène une politique handicap ambitieuse et ce n’est pas près de s’arrêter ! Pour en savoir plus sur les actions concrètes menées par l’entreprise, nous avons rencontré Maëlys de Araujo Chargée de Mission Handicap.
Le 1er janvier dernier, Assystem renouvelait son accord handicap. Que cela signifie-t-il concrètement pour vous ?
Il s’agit du 4ème accord que nous signons depuis la création de notre mission handicap en 2007. Celui-ci court jusqu’au 31 décembre 2025. Je tiens à préciser que nous sommes les premiers dans le secteur de l’ingénierie à avoir signé un tel accord. Nous en sommes assez fiers !
Chez Assystem, l’inclusion est primordiale. Cela signifie concrètement créer un environnement de travail inclusif dans lequel tous nos collaborateurs se sentent valorisés, considérés, respectés. Ainsi, cet accord nous permet de poursuivre et de renforcer les actions déjà mises en place. Cela à travers différents axes tels que le recrutement, la formation, l’information et la sensibilisation.
Quels résultats avez-vous obtenus à la suite du dernier accord ?
Notre taux d’emploi direct a atteint les 4 % en 2022. Une belle réussite liée au recrutement de 47 personnes en situation de handicap. Notre objectif initial était fixé à 30.
Nous aimerions maintenir voire augmenter ce taux au cours des années à venir. Aussi, nous avons mené des actions de sensibilisation afin de déconstruire les idées reçues. Nous repérons puis accompagnons également les personnes qui souhaitent obtenir leur Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH).
Avec ces actions, Assystem souhaite instaurer un climat favorable à l’inclusion, et c’est en bonne voie ! La preuve ? Une étude conduite à la clôture de notre dernier accord a montré que 98 % des travailleurs en situation de handicap interrogés se sentaient épanouis dans leur collectif de travail.
Quels nouveaux engagements avez-vous pris pour cet accord 2023-2025 ?
Recruter 40 personnes sur 3 ans, contre 4 ans pour le précédent accord, augmenter la somme des Chèques Emploi Service Universel (CESU) proposés aux travailleurs en situation de handicap, développer des mesures de maintien dans l’emploi avec des formations personnalisées et augmenter la sensibilisation de nos salariés.
Souhaitez vous avoir un impact au-delà des murs d’Assystem ?
Tout à fait ! C’est d’ailleurs pour cela que nous proposons les chèques CESU. Ils sont utilisés pour payer des services à domicile, comme le ménage, le repassage, le jardinage… Cela aide nos collaborateurs au quotidien.
Je pense, par exemple, aux personnes qui souffrent de Troubles Musculosquelettiques (TMS) qui ne peuvent pas toujours faire des tâches ménagères. En leur retirant un peu de cette charge mentale, nous aidons à améliorer leur quotidien.
Votre taux d’emploi est de 4 %. Comment dénicher de nouveaux talents pour atteindre l’objectif légal fixé à 6 % ?
Les défis sont nombreux : le marché du travail est tendu et il y a une pénurie de profils dans nos secteurs d’activités.
Nos recruteurs sont très engagés et formés, tous comme les managers, à recruter dans le respect de la diversité, sans discrimination. Nous allons d’ailleurs proposer des actions ciblées de recrutement en participant à des jobs dating spécialisés et des salons spécialisés. Nous organiserons également, cette année et les suivantes, des soirées de recrutement au cours desquelles seront mis avant nos métiers et au cours desquelles les candidats pourront rencontrer directement les recruteurs.
Êtes-vous en lien avec des écoles cibles ?
Oui, nous avons beaucoup de partenariats. Je me suis rendue moi-même sur place pour sensibiliser les étudiants et leur donner les clés pour être les managers ou les collaborateurs inclusifs de demain.
Depuis le début de l’année 2023, nous avons sensibilisé plus de 250 étudiants à travers diverses actions comme la prise de parole dans un amphithéâtre ou un escape-game.
Quels sont les métiers dans lesquels vous recrutez ?
Nous intervenons dans trois domaines : l’ingénierie, le digital et le management de projet. Ainsi, nous recherchons des profils d’ingénieurs, de techniciens passionnés par l’énergie, le digital, la sûreté, le nucléaire, l’électricité, la data science.
Nous sommes implantés principalement en Île-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Haute-Garonne et dans le Cotentin. Si vous souhaitez postuler, sachez que chez nous, seules les compétences comptent !
Vous avez mené une action avec Nathan Petit, champion de parajudo et ingénieur chez Assystem. Pouvez-vous nous en dire un mot ?
Quand nous l’avons rencontré en 2022, il souhaitait, après ses études, poursuivre une carrière en ingénierie. Nathan avait les compétences que nous recherchions. Ainsi, nous lui avons trouvé une mission qui lui convienne, c’est-à-dire qui ne le mobilise qu’un jour et demi par semaine afin qu’il puisse préparer les Jeux Paralympiques Paris 2024 le reste du temps.
Avec lui, nous avons lancé une série de podcasts dans laquelle il parle de son quotidien d’ingénieur et de sportif.
Cependant, ce n’est pas le seul collaborateur d’Assystem en situation de handicap à prendre ainsi la parole. Nous avons produit également une série de vidéos, « handicap and so what » dans laquelle nos collaborateurs en situation de handicap se prêtent au jeu de l’interview. Ce sont des prises de paroles libérées, spontanées et sans artifice.
Quels sont les premiers retours depuis la signature de ce 4ème accord ?
Ces premiers mois ont été très denses. Nous avons mis en place les plans d’action pour les mois et années à venir. Nous avons informé les différents services de ce nouvel accord. C’est important de les inclure, car ils ont leur rôle à jouer. Les retours sont déjà très positifs !
Nous avons également hâte de continuer et d’aller à la rencontre de nouveaux talents, peut-être vos lecteurs ?
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