Du 28 août au 8 septembre 2024, Paris accueillera les Jeux Paralympiques. D’ici là, Talentéo vous présente tous les sports qui seront présents à l’affiche de cette édition. Et c’est au château de Versailles que l’on assistera aux épreuves de para équitation.

Du 3 au 7 septembre, c’est devant le majestueux château de Versailles que cavaliers et chevaux vont se présenter face aux épreuves de para équitation des Jeux Paralympiques de Paris 2024. Un lieu exceptionnel pour un sport assez unique dans l’olympisme.

De l’Antiquité à nos jours

Dès les Jeux Olympiques antiques, l’équitation est présente parmi les épreuves. En effet, le cheval étant l’un des principaux moyens de transport à l’époque, surtout pour faire la guerre, il était logique d’y retrouver en compétition des courses de char.

Une discipline spectaculaire qui passionnait les foules. Aussi, à l’époque, les Grecs savaient que pour survivre sur le champ de bataille, il fallait s’entendre parfaitement avec sa monture. Ils créèrent donc le dressage.

L’art de monter à cheval a perduré dans le temps jusqu’à nos jours. Ainsi, dès les premiers Jeux de l’ère moderne en 1900, les sports équestres sont présents. À partir de 1952, les femmes peuvent participer à l’épreuve de dressage, puis en 1964 à toutes les épreuves. Un sport qui devient donc totalement mixte.

De la thérapie à la compétition

La para équitation est de son côté utilisée tout d’abord comme thérapie pour les personnes en situation de handicap. Très rapidement, le rapport à l’animal est utilisé comme méthode pour aider et rééduquer. Cela devient aussi par la même occasion un loisir. Des premières compétitions naissent dans les années 70.

Cependant, ce n’est qu’aux Jeux Paralympiques de 1996 à Atlanta qu’on voit les épreuves d’équitation apparaître. Comme chez les valides, ce sport est totalement mixte. C’est d’ailleurs le seul des Jeux.

Quelles épreuves ?

Contrairement aux JO où il y a 3 disciplines, qui sont le saut d’obstacle, le dressage et une sorte de triathlon équestre, la para équitation ne se résume qu’au para dressage.

Un sport où il faut montrer l’entente parfaite entre un cavalier et son cheval. Les athlètes doivent pouvoir diriger leur monture avec précision et où la dimension artistique est importante. À l’intérieur, on retrouve 3 grands prix.

  • Le grand prix individuel. Une épreuve d’environ 5 minutes, sans musique, où des mouvements sont imposés.
  • Le grand prix par équipe. Une épreuve avec musique cette fois, où les mouvements sont toujours imposés.
  • Le grand prix individuel freestyle, pour les 8 meilleures équipes du grand prix individuel. Chaque cavalier réalise cette fois les mouvements qu’il veut sur la musique qu’il veut. 

Chaque binôme Homme et animal est observé par des juges qui vont attribuer chacun une note sur 10. La note finale sera la moyenne en % de toutes ces notes. La qualité technique des mouvements, la créativité ou l’utilisation de la piste sont certains des critères observer par le jury.

Focus sur un événement à fort impact !

Qui participe ?

Ouvert à tous, le para dressage offre donc un classement mixte où tout le monde partage les mêmes conditions. Un système de « Grade » classe les para athlètes (handicaps physiques seulement) selon leur degré de handicap. 

  • Grade 1 : cavaliers ayant un handicap important de tous les membres et du tronc.   
  • Grade 2 : cavaliers ayant un handicap affectant le tronc mais avec une fonction normale des membres supérieurs ou une fonction minimale des membres inférieurs.   
  • Grade 3 : cavaliers ayant un handicap sévère des deux jambes avec un handicap minimal ou nul du tronc, ou cavaliers ayant une déficience modérée des bras, des jambes et du tronc.  
  • Grade 4 : cavaliers ayant un handicap des membres supérieurs ou handicap modéré des quatre membres ou une petite taille.   
  • Grade 5 : cavaliers ayant un handicap visuel, pouvant aller jusqu’à la cécité complète. Le grade 5 comporte également les cavaliers ayant une amplitude de mouvement ou une force musculaire légèrement altérée, un handicap d’un membre ou un handicap léger sur deux membres.

Ce système va par ailleurs influencer les mouvements, ainsi que les allures demandés lors des épreuves. En cas de besoin, les athlètes ont le droit d’utiliser du matériel spécifique comme des selles adaptés ou autres sangles.

SWING ROYAL*IFCE et sa cavalière Chiara ZENATI ©Flickr

Les Français qualifiés !

4 couples français seront de la partie à Paris cet été. Et il y a de l’expérience à revendre !

D’abord en Grade 3, avec Chiara Zenati sur Swing Royal. Un cheval qui connaît les Jeux puisque, outre ceux de Tokyo avec sa cavalière actuelle, il a connu ceux de Rio avec José Letartre.

En Grade 4, on va retrouver le plus expérimenté des tricolores, Vladimir Vinchon. Troisième paralympiade pour lui après Londres (2012) et Tokyo (2021). Pas encore de médailles pour le Français qui comptera sur sa monture, Pégase Mayenne, pour y arriver cette fois !

Toujours dans le même grade, c’est Alexia Pittier sur Sultan 768 qui tentera sa chance. Une première en grande compétition pour ce duo qui ne s’est rencontré qu’en 2023.

Enfin, en Grade 5, Lisa Cez montera Stallone de Hus pour eux aussi leurs premiers Jeux.

Découvrez la sélection officielle de para équitation :

Rendez-vous du 3 au 7 septembre au château de Versailles pour les épreuves de para équitation.

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