Talentéo continue de briser les préjugés sur le handicap au travail. Focus aujourd’hui sur 3 maladies invalidantes qui peuvent nécessiter une RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé). Comme pour les précédents numéros, il s’agit d’une liste non-exhaustive et non-hiérarchisée. N’hésitez pas à apporter votre témoignage sur les réseaux sociaux ! 

La drépanocytose

La drépanocytose, aussi appelée anémie falciforme, est une maladie héréditaire qui altère l’hémoglobine des globules rouges. Cette protéine est essentielle à la fonction respiratoire. En effet, c’est elle qui permet le transport de l’oxygène dans notre organisme. La drépanocytose est la maladie génétique la plus fréquente en France et peut se révéler très grave et handicapante.

Elle se caractérise par un risque plus élevé d’infections, une anémie chronique et des crises vaso-occlusives douloureuses. Ces dernières constituent des phases aiguës de la maladie où la prise en charge doit être très rapide.

Grâce aux traitements symptomatiques, les personnes affectées voient leur espérance de vie augmenter. Par ailleurs, la recherche tente de comprendre la maladie à la source pour espérer traiter la cause. La thérapie génique fait partie de ces espoirs.

Pourquoi une RQTH ?

Tout d’abord, la compréhension de la maladie passe par le dialogue, l’information de la part du salarié qui en est atteint et décidera d’en parler ou non. Dès lors que le collègue connait les symptômes et la conduite à tenir en cas de problème, cela rassurera la personne drépanocytaire.

Ici, la RQTH se révèlera être un atout pour aménager le temps de travail de la personne concernée afin qu’elle puisse avoir des temps de repos, pour le suivi médical et lui permettre des soins. Il faudra également être attentif à tout ce qui pourrait, au sein de l’entreprise, lui générer des infections : climatisation, courants d’air, hygiène.

L’hyperacousie

L’hyperacousie est un dérèglement de l’audition. Elle apparaît parfois après une exposition à un niveau sonore élevé. L’hyperacousie se caractérise par un seuil de tolérance bas à certains sons pouvant être perçus comme désagréables voire douloureux. Les personnes atteintes de ce handicap ne supportent plus des bruits comme les aboiements, les sonneries de téléphones ou les aspirateurs.

Généralement, l’hyperacousie est provoquée par un traumatisme auditif comme l’écoute répétée et amplifiée de musique. Elle peut également survenir après un traumatisme crânien, du stress ou des troubles anxieux. Par ailleurs, ce handicap est davantage présent dans certaines professions telles que musiciens ou standardistes.

Pourquoi une RQTH ?

Nous pensons souvent que les appareils auditifs sont la solution à ce handicap. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Les appareils peuvent soulager, mais ne restituent pas une audition normale.

La RQTH vous permettra d’adapter votre activité professionnelle en fonction de certains signaux, comme la sévérité de la maladie, l’efficacité des traitements ou le type d’activité professionnelle. Dans un premier temps, il faudra réduire l’exposition aux facteurs de risque comme le bruit ou le stress. Des équipements de protection peuvent également être mis en place comme des bouchons ou encore des casques.

La pharmaco-resistance

La pharmaco-résistance est principalement reliée à l’épilepsie. Il s’agit du fait d’être résistant aux médicaments. En d’autres termes, c’est une maladie sur laquelle aucun médicament n’a d’effet.

L’épilepsie est une maladie chronique caractérisée par la survenue de crises d’aspects variables, allant des convulsions généralisées ou partielles aux absences, en passant par la répétition du même mot ou encore d’attitudes automatiques répétitives. Ainsi, il n’y a pas une, mais bien des épilepsies. Seulement 20 % des personnes savent qu’elle traduit un dysfonctionnement neurologique.

Pour beaucoup, l’épilepsie, surtout si elle est pharmaco-résistante et sévère, rime avec cris, convulsions, bave, perte de connaissance. Pour autant, elle ne se réduit pas à ces quelques symptômes.

Pourquoi une RQTH ?

Les facteurs limitant l’insertion professionnelle des personnes souffrant de pharmaco-résistance sont la gravité et la fréquence des crises. La mémoire est souvent affectée et la personne concernée peut souffrir d’un état de fatigue quasi permanent.

Ainsi, la RQTH est utile pour aborder le sujet avec ses managers, mais également demander des aménagements du temps de travail via des horaires adaptés ou l’octroiement de pauses.

 

Comme pour tout handicap, le mot d’ordre est la communication ! Si l’un de vos collaborateurs est concerné par une maladie invalidante, n’hésitez pas à vous renseigner davantage et à en parler avec la personne concernée si elle le souhaite. Le plus important est de valoriser les compétences de la personne et ce qu’elle apporte au quotidien à l’entreprise, tout en restant à l’écoute de ses besoins pour que seuls ses talents s’expriment !

Et vous, avez-vous d’autres handicaps à mettre en lumière dans ce cadre ? N’hésitez pas à partager cet article sur les réseaux sociaux pour sensibiliser largement !

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