En partenariat avec Schneider Electric

Nous repartons pour les coulisses de Schneider Electric avec le témoignage de Jean-Marc Charbonnier, Regional Category Manager. Il nous livre les secrets d’une entreprise de référence en termes de sollicitation du secteur adapté et protégé !

Pouvez-vous présenter votre fonction au sein de Schneider Electric ?

Au sein de Schneider nos achats sont découpés en différentes familles qui sont réparties auprès de « Regional Category Managers », fonction que j’occupe. Mon rôle est donc de construire, d’écrire et de développer la stratégie d’achats sur différents domaines dont la sous-traitance d’assemblage dans la partie industrielle.

Sur cette partie, je suis en charge des prestations confiées au secteur adapté et protégé sur le secteur EMA (Europe, Moyen Orient et Afrique). J’apporte tout le support aux équipes achats réparties dans cette zone. Je contribue notamment à l’identification des bons fournisseurs selon des critères qui sont communs à l’ensemble des prestataires de Schneider Electric.

Si nous travaillons beaucoup en France avec le secteur adapté et protégé, c’est également le cas en Espagne, en Italie ou encore en Europe du Nord.

Dans le cadre de son accord sur l’emploi des personnes en situation de handicap, Schneider Electric s’est donné pour objectif de développer les achats auprès du secteur adapté et protégé, pouvez-vous nous en dire plus ?

En France, nous travaillons avec 70 Entreprises Adaptées (EA) pour un chiffre d’affaires de 15,1 millions d’euros. Cela représente un taux d’emploi de 2,89 %.

Aujourd’hui 80 % de notre sollicitation du secteur adapté et protégé provient de la sous-traitance industrielle. Cette orientation initialement prise par Schneider Electric limite aujourd’hui notre politique en faveur des travailleurs en situation de handicap. C’est pour cela que nous mettons petit à petit  l’accent sur les prestations de services.

Nous avons ciblé notamment tout ce qui se rapporte au marketing et à la communication. Par exemple, nous confions à ces entreprises et établissements l’impression de nos catalogues publicitaires ou encore la création de valises démonstration.

Nous pouvons également faire appel à des ESAT (Etablissements et Services d’Aide par le Travail) ou EA pour du nettoyage de notre parc de voitures ou de nos buildings. D’ailleurs nous externalisons parfois l’accueil de ces derniers comme cela a été récemment le cas sur notre site normand.

Quels sont, selon vous, les préjugés à briser sur le secteur adapté et protégé ?

Le principal préjugé à briser porte sur la peur d’un manque de flexibilité. Lorsqu’on parle du secteur adapté, beaucoup de personnes ont encore la vision du fauteuil roulant. Cependant une fois ce stéréotype dépassé, ils sont convaincus.

Il suffit de constater les belles réussites que nous avons avec les ESAT et EA pour sauter le pas !

Sur quels critères sélectionnez-vous les ESAT et EA avec lesquelles vous collaborez ?

Côté sous-traitance industrielle, nous avons  déjà un panel d’ESAT et EA identifiés conséquent. Notre stratégie est de globaliser ces sollicitations sur la majorité de nos sites pour inscrire ces partenariats dans la durée.

Côté prestations de service, nous connaissons moins le secteur et cela présuppose donc une sélection avec nos interlocuteurs internes. Nous utilisons cependant exactement les mêmes critères et le même niveau d’exigence que nous employons pour le secteur ordinaire.

D’ailleurs, l’idéal est que le collaborateur qualifiant l’entreprise découvre au dernier instant qu’il s’agit d’un ESAT ou d’une EA.

Nous avons un fort levier au sein de Schneider Electric : notre accord groupe. Il nous permet d’informer et de communiquer en interne à ce sujet.

D’ailleurs si nous regardons les quotas, nous sommes largement bons. Le point bloquant est malheureusement la législation européenne qui n’est pas uniformisée : nous aurions souhaité développer un accord sur les entités de l’entreprise présentes dans l’UE.

Bien qu’imposer un minimum de 6 % est essentiel, cela peut devenir également une limite pour les entreprises l’ayant atteint. Beaucoup d’entre elles se focalisent dessus et du coup ne le dépassent pas. Je pense que nous pouvons aller bien au-delà au sein de Schneider Electric !

Que pensez-vous de ces initiatives ? 
Schneider Electric sensibilise ses collaborateurs au handicap à l’aide d’une BD!

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