Partenariat
Sports

En partenariat avec

Qui a dit que les skieurs alpins professionnels ne s’entraînaient pas l’été ? Grâce à Société Générale, partenaire officiel de la Fédération Française Handisport, nous avons pu rencontrer Marie Bochet et Arthur Bauchet, 2 champions de ski alpin handisport. Focus sur les trucs et astuces de nos skieurs préférés pour s’entraîner l’été !

Pouvez-vous vous présenter ?

Marie Bochet : Je m’appelle Marie Bochet. J’ai 28 ans. Je viens du Beaufortain où je vis encore aujourd’hui. C’est une petite vallée de Savoie qui se situe juste à côté d’Albertville dans laquelle il y a 3 stations de ski. C’est quasi naturellement que j’ai pratiqué cette discipline et que je la pratique encore aujourd’hui à très haut niveau.

J’ai gagné 8 titres paralympiques, une médaille d’argent paralympique, 22 titres en championnat du monde et 102 victoires en coupe du monde.

Arthur Bauchet : Je m’appelle Arthur Bauchet. J’ai 21 ans et je suis un skieur alpin handisport français.

Difficile de chausser les skis l’été, alors, où allez-vous skier (dans quelles stations/pays) ?

A. B. : Oui, de nombreuses personnes pensent que nous ne skions pas l’été mais pour nous cette discipline se pratique toute l’année. Nous skions en France sur Val-d’Isère ou les Deux Alpes. Nous allons également en dôme comme à Amneville ou Peer en Belgique. Il nous arrive d’aller chercher la neige à l’étranger, en Suisse ou alors dans l’hémisphère Sud à Ushuaia.

M. B. : Effectivement, ce n’est pas commun de skier l’été. En France, nous avons la chance de pouvoir encore skier sur les glaciers, notamment à Val-d’Isère, les Deux Alpes ou encore Tignes. Néanmoins, cela devient de plus en plus compliqué. Les glaciers souffrent énormément du réchauffement climatique. Ainsi, beaucoup d’équipes ont été amenées à se déplacer un peu plus loin, en particulier dans l’hémisphère sud à Ushuaia. Il y a aussi des stations au Chili, en Nouvelle-Zélande et en Australie.

L’été, que faites-vous pour vous entraîner (exercices, programmes…) ?

M. B. : Effectivement, nous faisons du ski mais pas seulement. Finalement, un skieur doit avoir plusieurs qualités physiques. Nous les entretenons et les travaillons tout au long de l’année.

Nous avons tout de même une coupure pendant 1 mois au printemps. Sinon, c’est un entraînement quasi quotidien. Il est assez varié avec beaucoup de musculation, du vélo, un peu d’athlétisme, de la course à pied. Nous essayons aussi de trouver des petites solutions pour avoir des sensations de glisse en dehors du ski en faisant du roller, du ski nautique, du surf ou même du ski sur tapis comme en Haute-Savoie.

L’été, nous jonglons donc entre stage de ski et préparation physique. Nous avons la chance de pratiquer un sport qui nous permet aussi de toucher à différentes disciplines. Nos préparations physiques ne sont donc jamais routinières.

A. B. : L’été, nous reprenons les gammes, c’est-à-dire les bases du ski. Donc, nous travaillons en éducatif à vitesse lente ou avec un tracé mais toujours en éducatif. Ensuite, il y a tout le travail de musculation que nous faisons dans les salles de sport ou, pour ma part, en vélo.

Vos astuces pour un entraînement au top même pendant la saison estivale ?

A. B. : Pratiquer avec passion ! Parfois, il est un peu frustrant de remettre les skis au mois de juin, alors que tout le monde est à la plage… mais je sais pourquoi je le fais, les objectifs sont bien définis, et les sensations me rappellent pourquoi j’aime tant ce sport.

M. B. : Justement, c’est d’avoir un entraînement varié et de se faire plaisir. Pour moi, il s’agit de la clé de la longévité, ne pas tomber dans une routine trop répétitive. J’essaie donc de pratiquer beaucoup de disciplines et, surtout, en extérieur. J’ai de la chance de vivre dans un environnement qui est assez facilitant pour cela. Je peux marcher en montagne, faire du vélo de route, du VTT. Profitez de l’extérieur est vraiment très important pour moi.

Un dernier conseil ou un message à faire passer à nos lecteurs ?

M. B. : Faites du sport. Pas forcément à haut niveau, mais faites-en. Trouvez une discipline qui vous plaît, dans laquelle vous vous sentez progresser. Quelque chose qui vous permet de repousser vos limites. Je pense que le sport est vecteur de confiance en soi  !

A. B. : Si vous avez envie de faire quelque chose, lancezvous à fond dedans et dans la plupart des cas, le travail paie.

Vous avez envie d’en savoir plus sur l’entraînement de vos athlètes handisport préférés ? Posez-nous vos questions en commentaires sur nos réseaux !

Partenariat

Partenariat

Partenariat

Partenariat

Affaires sensibles

Démocratie corinthiane : foot, bière et rock’n roll

00:00
Actuellement en live
En live !

Accéder au live