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Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Benjamin Caire, consultant en conduite du changement chez Accenture. Arrivé en 2017 au sein de l’entreprise, sa carrière prend malheureusement un tournant inattendu en 2020, en pleine période de COVID-19. Comment son souci de santé a-t-il affecté sa vie professionnelle ? De quelle manière Accenture et la mission handicap l’ont-ils accompagné ? Qu’est-ce que la RQTH (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé) lui a-t-elle apporté ? Découvrez, à travers cette interview touchante, en quoi Accenture, acteur majeur du conseil et de la technologie, est aussi une entreprise bienveillante et inclusive.
Présentez-nous votre parcours professionnel au sein d’Accenture !
J’ai commencé mon aventure chez Accenture en stage en juillet 2017, dans le cadre de mon master de Conseil en stratégie et organisation à l’EDHEC. J’ai alors pour mission l’implémentation de la solution Oracle pour un acteur de la grande distribution.
En février 2018, on me propose un CDI en tant que consultant junior. Très rapidement, on me confie des missions de formation aux outils implantés au sein des entreprises clientes. J’ai adoré ! En effet, en plus de l’aspect technique, il y avait un vrai aspect humain. Pour créer le changement, il faut que les humains y adhèrent. J’ai aussi beaucoup apprécié travailler à l’international. Grâce à ce poste, j’ai pu voyager en Espagne, en Suède, en Finlande, en Irlande, en Allemagne… Cela m’a permis de découvrir des cultures très différentes.
En janvier 2020, à ma demande, je passe consultant en conduite du changement. Je deviens alors responsable d’une petite équipe, toujours à l’international. Je fais beaucoup de déplacements, jusqu’à être stoppé par le confinement, et la maladie…
Justement, comment votre souci de santé en 2020 a-t-il affecté votre quotidien professionnel ?
En mars 2020, alors que je suis confiné, je commence à ressentir des symptômes proches de ceux du COVID-19, mais en beaucoup plus intense ! Cela finit par provoquer une perte de motricité et des douleurs au niveau de mes jambes. Malgré les nombreux médicaments qu’on me prescrit, les symptômes persistent et s’étendent aux bras et aux mains.
On finit par m’arrêter totalement en août 2020. Je ne le sais pas encore, mais je vais rester en arrêt maladie pendant près de deux ans. Pendant ce temps, je me rétablis doucement à coup de nombreuses séances de kinésithérapie et de rééducation. Le suivi a été très lourd !
La Mission Handicap d’Accenture vous a-t-elle accompagné ?
Accenture m’a incroyablement bien accompagné. Bien avant mon arrêt maladie, ma Senior Manager m’avait déjà proposé des taxis pour limiter mes déplacements en transports en commun. Elle avait aussi fait en sorte de réduire mes rencontres professionnelles, toujours dans l’optique de limiter mes déplacements. Pendant mon absence, mon référant de carrière a continué à prendre régulièrement de mes nouvelles.
À mon retour, la médecin du travail a joué un rôle clé. C’est elle qui m’a parlé de la Reconnaissance en tant que travailleur handicapé (RQTH). Au début, je ne me sentais pas vraiment légitime. Après tout je n’étais pas en situation de handicap, juste dans le peloton de tête des complications post-COVID. Cependant, elle m’a convaincu. Nous avons alors entamé le processus de demande avec mon médecin traitant. La procédure a pris entre 4 à 6 mois.
Que vous a permis cette RQTH ?
Cette reconnaissance m’a ouvert des droits supplémentaires très utiles pour ma reprise. J’ai ainsi pu reprendre le travail à mi-temps thérapeutique, ce qui a fait une énorme différence. Je dispose aujourd’hui de 6 jours de congés payés supplémentaires par an pour mes rendez-vous médicaux et de la possibilité d’être en télétravail jusqu’à 5 jours par semaine. Niveau aménagement des horaires, il n’y a donc rien à redire.
La mission handicap d’Accenture a également aménagé mon espace de travail afin de faciliter mon quotidien. Je dispose, par exemple, d’un siège ergonomique et d’un bureau assis debout.
Enfin, Accenture propose de nombreux groupes de parole. Ils sont très à l’écoute et leur soutien est constant.
Cette période a révélé une bienveillance, que je savais présente chez mes managers, mais que j’ai pu voir s’étendre à toute l’entreprise. Beaucoup de sociétés parlent d’inclusion pour l’image, mais pas Accenture. Eux, en parlent et l’appliquent par conviction. Cela fait partie de la culture d’entreprise.
D’ailleurs, cela va bien au-delà des personnes en situation de handicap, sur des sujets comme l’égalité homme femme ou encore l’orientation sexuelle.
Suite à cette obtention, quel a été votre parcours au sein d’Accenture ? Quels sont vos prochains challenges ?
Depuis avril 2024, je travaille sur des missions d’innovation en interne. Je développe ainsi, avec d’autres collaborateurs, une solution interne basée sur l’intelligence artificielle pour regrouper toutes les ressources utiles aux consultants. Une sorte de grande bibliothèque digitale type ChatGPT, mais version Accenture. Un défi passionnant qui nécessite une bonne dose de créativité et de stratégie !
Je vis encore avec des séquelles qui limitent ma mobilité. Mais désormais, j’apprends à bien plus écouter mon corps. Je le fais avec sérénité, car je sais que je peux compter sur le soutien d’Accenture. J’ai d’ailleurs suivi plusieurs formations en interne sur des thématiques bien-être, comme comment concilier ma situation avec les missions.
Quel conseil donneriez-vous à une personne qui souhaite rejoindre Accenture ?
Soyez tolérant ! Accenture est une entreprise bienveillante et inclusive. Autrement dit, c’est un lieu où l’on ne juge pas et où chacun est respecté. En revanche, vous devez aussi partager ces valeurs d’inclusion et de diversité, si vous souhaitez rejoindre nos rangs.
Ce témoignage vous a donné envie de rejoindre Accenture ? N’attendez plus !
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