En ce jour de sorties cinéma, on vous propose un nouveau numéro de nos articles sur la représentation du handicap au cinéma. Après s’être intéressé aux films ayant un contexte historique ou réaliste, on vous propose de partir pour le genre fantasy, appelé également fantastique. Installez-vous confortablement, c’est parti !
Si vous avez raté le premier numéro, c’est par ici !

Du « Seigneur des Anneaux » à « Harry Potter » en passant par les « Chroniques de Narnia », les studios hollywoodiens nous ont submergés de films portant sur des univers fantastiques, souvent issus de livres.
Pourtant, à l’instar de la diversité culturelle, le handicap y est parfois représenté concrètement, mais le plus souvent de manière subtile. On décrypte pour vous cet univers !

Une mise en avant concrète plutôt rare

Lorsque nous nous plongeons dans les pitchs de ces films, il existe souvent de multiples raisons pour lesquelles la différence peut-être absente. Pour « Harry Potter », par exemple, il s’agit de la magie. En effet, celle-ci réparant des fractures et faisant même repousser les os, il est normal de trouver peu, voire aucun, sorcier en situation de handicap.

D’ailleurs, un seul personnage récurrent a son handicap mis en avant : Maugrey Fol Œil. Ce personnage apparaissant dans le 4ème épisode de la saga, possède une jambe de bois et une prothèse oculaire. Malgré tout, il est présenté comme quelqu’un de très puissant jouant un rôle clé dans l’histoire.

D’autres œuvres, font également du handicap le trait de force d’un personnage principal. C’est le cas du Capitaine Crochet dans « Hook », ou encore d’Edward, dans « Edward aux mains d’argent » qui évolue, malgré lui, avec des prothèses très contraignantes.

Le handicap comme caractéristique d’une population

Au-delà de ces représentations « classiques », de nombreuses œuvres de fantasy placent le handicap comme une caractéristique propre à une population plus qu’à un personnage. L’exemple le plus probant est certainement le nanisme qui est souvent considéré comme une « espèce humanoïde » à part en opposition aux elfes ou encore aux trolls.

Dans le « Seigneurs des Anneaux », cette différence est l’attribut de deux populations : les nains et les hobbits. Cette dernière possède d’ailleurs quatre représentants au sein des personnages principaux.

Une vision imagée ou poétique

Si nous nous attardons à nouveau sur l’univers de Tim Burton, un film s’imposera de lui-même comme ambassadeur du sujet dans le genre fantastique : « Big Fish » !

Dans celui-ci, un homme sur son lit de mort raconte la vie extraordinaire qu’il a menée à sa belle-fille. De son départ, à la naissance de son fils, en passant par la guerre du Vietnam et un cirque, il rencontrera des personnalités hautes en couleurs : des sœurs siamoises, un géant, et même un loup-garou.

C’est lors du dénouement que la magie opère, en effet si l’on doute tout au long du film de la véracité des propos de l’homme, on se rend surtout compte qu’il s’agit du regard poétique qu’il portait sur ces rencontres. Sans vous en dire plus pour ne pas vous spoiler, nous vous recommandons vivement cette ode à la différence !

D’autres films abordent le sujet du handicap sans pour autant le mettre en avant de manière explicite. C’est le cas, par exemple, du professeur Lupin dans la saga « Harry Potter » qui s’avère être un loup-garou. Au-delà des difficultés que cela lui pose les soirs de pleine lune, il est stigmatisé et considéré comme un monstre. Des préjugés rappelant ceux porté à l’époque des « freaks shows ».

Un autre personnage majeur de cet univers est également sujet à ces préjugés : Hagrid. Ce demi-géant très maladroit est sujet aux préjugés durant toute la saga. Sa grande taille lui confère une certaine maladresse et des difficultés à s’exprimer en public, il n’en reste pas moins un élément clé dans le dénouement de l’histoire.

En bref !

Nous aurions pu vous citer de nombreux films, de plus ou moins bonne qualité, issus de ce genre. Cependant, cette liste non-exhaustive nous permet de dégager certaines tendances !

Sous des abords de mondes fantasmés, ce genre cinématographique, et littéraire, est capable d’aborder le handicap et par extension la différence. L’impossible ne se trouvant qu’à la frontière de l’imagination, cette représentation peut-être réaliste, mais le plus souvent imagée voire poétique. Le tout étant, de voir au-delà de ce que le film nous montre au premier abord.

La parole est à vous ! Quels sont les films fantastiques qui vous ont le plus marqués ? Nous n’avons pas mentionné votre « must see » ? Venez nous en parler sur nos plateformes sociales !

Nous espérons que vous avez apprécié ce second contenu sur le sujet « cinéma et handicap ». Nous reviendrons bientôt avec deux nouveaux numéros portant sur la science fiction et sur les supers-héros. D’ici là, restez connectés !

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