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De prime abord, le milieu bancaire pourrait paraître inaccessible avec un handicap. Cependant, c’est sans compter sur les politiques handicap mise en place par les entreprises qui composent le Groupe BPCE. Nous partons aujourd’hui à la découverte de l’une d’entre-elles : la Banque Populaire Val de France.

La BPVF ce sont 1980 collaborateurs dont 117 en situation de handicap ainsi que d’un accompagnement au plus près de leurs besoins. Rencontre avec Sandrine LANTIGNY, Référente Handicap. 

Quelles sont vos fonctions ?

 Je suis Responsable Diversité et Référente Handicap. J’accompagne également les collaborateurs en situation d’aidance. Des engagements qui nous valent d’avoir le Label Egalité-Diversité AFNOR, trois étoiles au label Cancer@Work et le label Cap’Handéo pour les salariés aidants.

Comment se déroule l’intégration d’un nouveau salarié au sein de la Banque Populaire Val de France ?

Nous proposons un parcours d’intégration pour les collaborateurs nouvellement recrutés sur plusieurs jours, au cours duquel nous présentons notre direction, nos missions.

Cela fonctionne très bien puisque spontanément les personnes en situation de handicap viennent nous voir. Cette prise de contact peut également se faire par l’intermédiaire des Ressources Humaines dans le cas où le collaborateur les aurait informées en amont de sa situation de handicap. Ensuite, lors d’un entretien, j’identifie avec le collaborateur quels aménagements peuvent être proposés. C’est toujours le collaborateur qui détermine ce qu’il souhaite partager comme information. Cependant, plus il partage, plus je suis à même de l’accompagner.

Dans le cas où le nouvel arrivant n’a pas de Reconnaissance du handicap…

Nous pouvons l’accompagner pour monter le dossier de première demande de RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé) ou de renouvellement.

Bénéficient-ils d’un suivi régulier ?

Nous avons lancé, cette année, un suivi annuel des collaborateurs. Il s’agit d’un point que nous faisons ensemble pour connaître leurs éventuels nouveaux besoins d’aménagements en fonction de l’évolution de leur handicap. Cela permet également de faire connaître la Mission handicap. Cet entretien est décorrélé des entretiens annuels d’évaluation. D’ailleurs, si les salariés concernés le souhaitent, ils peuvent me rencontrer tout au long de l’année.

Quelles actions mettez-vous en place dans le cadre du maintien dans l’emploi de ces salariés ?

Les actions sont adaptées aux handicaps et parcours professionnel de chaque collaborateur ; par exemple, dans le cas d’un trouble de l’audition, nous pouvons financer un casque audio adapté. Pour ceux et celles qui présentent une déficience visuelle, cela peut se traduire par l’installation d’écrans d’ordinateur plus grands, de logiciels de loupe, ou bien encore de claviers « inversés », c’est-à-dire des touches blanches sur lesquels c’est écrit en noir.

Pour les collaborateurs dont le handicap se manifeste par des pathologies de dos, on améliore l’ergonomie du poste de travail en installant par exemple un bureau avec plateau élévateur, un fauteuil ergonomique ou une souris ergonomique.

Nous allons également au-delà de l’accord Handicap de notre groupe en remboursant le reste à charge des salariés reconnus en situation de handicap à hauteur de 1 000€ pour des équipements adaptés. Il peut s’agir par exemple d’appareils auditifs, d’opération des yeux…

Et en termes d’organisation du travail ?

Nous pouvons adapter les horaires. En effet, certaines personnes sont plus soumises à une forte fatigabilité du fait de leur handicap, notamment en fin de journée. Pour compenser cela, la médecine du travail peut préconiser des aménagements de temps de travail pour que la personne termine plus tôt ou la mise en place du télétravail au-delà des accords déjà existants. Ces aménagements se font toujours en fonction de besoins individuels. 

Sensibilisez-vous aussi les managers ?

Quand un collaborateur est en situation de handicap, généralement le manager et l’équipe sont informés. Ce n’est pas du tout tabou. Si ce n’est pas le cas, Je peux également être un appui pour les aider à en parler, dans la limite de ce qu’il souhaite dévoiler.

Par ailleurs tous nos nouveaux managers sont sensibilisés depuis 2018 dans le cadre de leur formation managers et nous leur proposons aussi de réaliser la formation « quel handi manager êtes-vous » proposée par le Groupe BPCE (70 % de taux de réalisation).

Quelles actions menez-vous en faveur des aidants ?

Nous menons en effet une politique d’accompagnement en faveur des aidants. Ces personnes peuvent bénéficier de cinq jours par an, en demi-journée pour accompagner un proche familial en perte d’autonomie à un rendez-vous médical ou lors d’une hospitalisation

Face à l’urgence et la gravité de la situation rencontrée par le collaborateur aidant (ex : fin de vie, etc..) , nous pouvons mettre en place un accompagnement spécifique (journées aidants supplémentaires issues d’un fonds de solidarité spécifique) ; nous faisons en fait beaucoup de sur mesure pour soutenir nos collaborateurs dans l’épreuve.

Quel message souhaitez-vous passer à nos lecteurs ?

Nous avons à la BPVF la chance d’avoir une Direction Diversité. Cela garantit au collaborateur un accompagnement au plus près tout au long de sa vie professionnelle. Il n’est jamais seul, et n’est jamais mis en difficulté. Nous sommes en mesure de trouver des solutions facilitantes et adaptées à la situation rencontrée . C’est du gagnant-gagnant. Un collaborateur bien dans son travail et bien intégré sera plus performant.

Cet article vous a donné envie de rejoindre la Banque Populaire Val de France et plus globalement le Groupe BPCE ? 

Découvrez sans attendre de nombreuses opportunités professionnelles !

 

 

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