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Exercer un métier graphique lorsqu’on a un handicap visuel, est-ce possible ? La preuve par l’exemple avec Laurent, Directeur Artistique au sein du groupe SQLI !

Pouvez-vous présenter votre parcours ?

J’ai un parcours assez classique en études de graphisme. A la suite d’une prépa en art, je suis entré en école pour décrocher une licence en graphisme, puis un master en design graphique que j’ai obtenu en 3 ans par alternance. Je suis aujourd’hui Directeur Artistique. Un métier que j’exerce depuis plusieurs années au sein de SQLI.

Pourquoi avoir choisi SQLI ?

Mon handicap est visuel et j’ai pris parti de faire la démarche de RQTH (ndlr : Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé) avant de postuler aux sein d’entreprises cibles. Pour parler de mon handicap, j’ai construit une sorte de journal intime qui me permettait de dédramatiser sur le sujet, tout en étant un support de création. L’idée était de retranscrire de manière graphique l’évolution de ma vue mois par mois sur une année. 

Extraits du journal intime.

Certains recruteurs ont eu des réactions déplacées, voire agressive à cette initiative, mais cela n’a pas été le cas au sein de SQLI. Les personnes que j’ai trouvées en face de moi se sont montrées très touchées et compréhensives. Plus globalement, je trouve que l’entreprise est proche de ses collaborateurs humainement parlant.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce « journal intime » ?

Je l’ai fait jour après jour à la suite de mes 4 interventions médicales. Mon but était de montrer à mes proches ce que je voyais à un instant T avec une représentation sur chaque page de chacun de mes yeux. En parallèle, ce projet me permet d’offrir un support aux autres personnes concernées par cette pathologie. Comme elle est très rare, 1 à 2 personnes sur 100 000 dans le monde, je n’avais pas trouvé de représentation correcte des symptômes. Il m’a paru important de mettre cela sur papier.

Extraits du journal intime.

Comment s’est déroulée votre intégration ?

J’ai pris parti de n’en parler à personne, seules les Ressources Humaines et mon manager sont au courant. J’essaie de faire en sorte que cela ne se remarque pas et je bénéficie d’un jour de télétravail par semaine pour faire des pauses régulières me permettant de soulager mes yeux. J’ai également pu choisir ma place de travail et obtenir du matériel adapté. La RQTH a été la première étape pour l’acceptation de mon handicap, cependant je ne me sens pas encore prête à en parler à mes collègues. Il s’agit d’un handicap survenu très récemment dans ma vie.

Votre handicap a-t-il été un frein ?

Cela n’a jamais freiné mon travail. Le plus compliqué, c’est de le cacher. Je dois calquer mes pauses sur celles de mes collègues au lieu de les multiplier comme recommandé dans ma situation. Cela m’empêche également de régler la luminosité de mon environnement pour que celle-ci me soit confortable.

Quels conseils donneriez-vous à nos lecteurs hésitant à rejoindre l’entreprise ?

Je conseille de rejoindre SQLI. Toutes les personnes à qui j’ai fait part de ma situation ont été très compréhensives. N’hésitez-pas à parler de votre handicap en entretien et à utiliser des moyens créatifs pour l’évoquer. Cela permet de dédramatiser et de rassurer sur le sujet.

N’hésitez-pas à partager ce témoignage sur les réseaux sociaux et à consulter toutes les opportunités professionnelles de SQLI !

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