Quelle importance a la formation dans la recherche d’emploi ? Comment bien la choisir en amont ? Nos partenaires de Page Personnel nous donnent quelques éléments de réponses !

Un taux de chômage qui peine à diminuer mais toujours plus de postes non pourvus ou difficiles à pourvoir : voici l’un des grands paradoxes de ces dernières années en France. En cause, probablement : le manque d’adéquation entre la réalité du marché de l’emploi et les formations encouragées.

Vous avez dit : problème d’orientation ? A l’heure où l’exécutif se penche à nouveau sur l’apprentissage en chute libre depuis 2012, on est effectivement en droit de s’interroger. La formation en France répond-elle réellement aux besoins des entreprises ? Les métiers techniques, et notamment les métiers manuels, souffrent en France d’une mauvaise image.

A cela s’ajoute un discours pessimiste sur les perspectives d’emploi et les niveaux de rémunération dans l’industrie par exemple. Tant les parents que l’école incitent davantage les jeunes à s’orienter vers le secteur tertiaire. Depuis les années 1980, l’idée s’est glissée dans l’inconscient français. Résultat aujourd’hui : de nombreuses entreprises peinent à trouver les profils qu’elles recherchent, notamment sur les métiers techniques. Tour d’horizon des profils pénuriques sur quelques secteurs.

Banque et Assurance

En assurance, le profil de gestionnaire sinistre est pénurique. On accède à ce poste avec un BTS ou Master obtenu par exemple à l’ESA ou à l’ENASS. Pour la finance de marché, le Bac +5 est un « must ». Ce qui fera la différence, notamment en termes de rémunération, c’est le diplôme obtenu au sein d’universités prestigieuses. Nous pouvons citer notamment : Paris Dauphine, la Sorbonne ou des écoles d’actuariat, comme l’ISFA. Le diplôme d’actuaire est d’ailleurs une double passerelle puisqu’il mène à des postes d’actuaires dans les compagnies d’assurance ou de tarification.

Comptabilité & Finance

« Trois postes sont particulièrement identifiés comme difficiles à pourvoir : Collaborateur comptable en cabinet d’expertise comptable, Gestionnaire Paie et Chargé de recouvrement. Pour le 1er, la formation idéale est le DCG, en revanche, pour les 2 autres, il n’y a pas de formation spécifique. D’où le problème de pénurie que l’on constate actuellement », indique Romain Werlen, Directeur des recrutements sur ces métiers chez Page Personnel.

Immobilier

Dans l’immobilier, de nombreux postes techniques ne trouvent pas preneurs, surtout dans le secteur Energies & Services. On citera notamment les postes suivants :

  • Frigoriste (formation BTS FEE),
  • Economiste de la construction (avec BTS ECOTEC),
  • Gestionnaire Technique (avec Licence et Master MIPI – Management et Ingénierie des Patrimoines Immobiliers),
  • Gestionnaire de copropriété (formation BTS Professions Immobilières),
  • Ingénieur Travaux (diplômés ESTP, ENSAM, ESME Sudria, INSA).

Ingénieurs & techniciens

Le récent baromètre de Page Personnel révélait que 17 % des techniciens considéraient leur recherche d’emploi comme « facile ». Pour expliquer cela, 48 % des personnes interrogées évoquaient la « rareté » de leurs compétences et expériences. Les techniciens de maintenance sont deux fois plus nombreux que la moyenne à trouver leur recherche d’emploi facile.

Peu de surprise à cela, ce profil est actuellement pénurique, de même que celui de technicien SAV, d’ingénieur en automatisme ou encore d’ingénieur de production. Jean-Luc Bérard, DRH du Groupe Safran indiquait également récemment que l’industrie aéronautique connaissait de grandes difficultés. Celles-ci se situent au niveau des recrutements sur les métiers de production technique. « La France manque d’ouvriers hautement qualifiés, comme les chaudronniers, les soudeurs ou encore les mécaniciens aéronautiques ». Dans le domaine de l’énergie, les diplômés de BTS électrotechnique par exemple sont très prisés.

Informatique

En informatique, les ingénieurs en développement JAVA et .net restent très sollicités et ont vu leur rémunération exploser ces dernières années.

Santé

En 2014, on estimait encore qu’il manquait entre 15 000 et 20 000 Infirmiers Diplômés d’État (IDE) sur le territoire. Les besoins sont toujours marqués sur les postes techniques d’infirmiers de bloc opératoire, d’infirmiers dialyse ou encore d’infirmiers du travail.

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