Après Sophie Sablon, notre partenaire En Route Pour Tokyo a interviewé une autre escrimeuse de talent ! Rencontre avec Sabrina Poignet, actuellement en plein Championnats du Monde d’escrime 2017 à Rome, bien déterminée à revenir avec une médaille !

Comment s’est passée ta préparation à la compétition ?

En dehors du petit problème que j’ai au canal carpien depuis 4 ans, tout va bien. La préparation a été bonne, et je me suis beaucoup entraînée, surtout au sabre qui est une arme un petit peu plus nouvelle pour moi que l’épée et qui deviendra paralympique en 2020 à Tokyo.

Quelles sont tes ambitions sur ces championnats du monde ?

Je vais faire le mieux possible avec l’espoir de prendre un podium dans la catégorie épée en individuel, mais comme toutes mes adversaires (rires). Au sabre ce sera beaucoup plus compliqué, je ne me fais pas d’illusion, sur ces championnats ce ne sera qu’un bonus.

Quelles seront tes principales adversaires ?

Les chinoises sont redoutables, contre elles il faudra être dans les starting-blocks dès la première touche, sinon on ne les revoit pas. Et puis les filles de l’Est comme les russes seront aussi au rendez-vous. Pour le sabre, c’est de l’Ukraine dont il faudra se méfier, les filles en font depuis longtemps de manière professionnelle, elles ont sans doute un coup d’avance. Après tout dépendra aussi de moi, de ma détermination à vouloir les embêter un maximum pour les battre.

D’où te vient cette détermination ?

Je suis une ancienne militaire, alors la force de caractère il faut se la forger dans ce milieu strict et dur. Je pense que c’est un vrai atout dans la pratique sportive surtout dans un sport de combat comme l’escrime.

Que penses-tu de cette équipe de France pour Rome ?

C’est une équipe très sérieuse et très soudée. Tout le monde à hâte de prendre part à ces Championnats du Monde pour valider le travail fait pendant le dernier stage.

On sent que l’escrime fauteuil est en pleine évolution et progression au niveau international. Penses-tu que la France peut suivre la même courbe ?

Pour l’instant c’est plutôt difficile. On tombe maintenant contre des filles qui sont professionnelles et qui n’ont que l’escrime à se préoccuper. C’est le cas des Russes, des Ukrainiennes, des Anglaises, etc.. Je sais que nous ne serons pas professionnelles du jour au lendemain, mais il faut mettre des choses en place au niveau des structures par exemple. En Russie, les tireurs sont regroupés toute l’année dans une structure d’entraînement unique, ce qui n’existe pas en France. Je suis certaine que ça les aide beaucoup à progresser.

Penses-tu que Paris 2024 pourra aider à cette évolution ?

Franchement je ne sais pas, mais en tout cas j’ai envie d’y croire. Il faut que ces jeux laisse une trace. Ne serait-ce que pour l’accessibilité dans le métro par exemple avec des ascenseurs qui marchent ! C’est usant à force de devoir calculer un itinéraire en tenant compte des endroits où on ne peut pas se déplacer en fauteuil !

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