Talentéo continue de briser les préjugés sur le handicap au travail. Focus aujourd’hui sur 3 maladies invalidantes qui peuvent nécessiter une RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé). Comme pour les précédents numéros, il s’agit d’une liste non-exhaustive, n’hésitez pas à apporter votre témoignage sur les réseaux sociaux ! 

 

L’hypersomnie

L’hypersomnie est une pathologie qui est liée à une somnolence excessive. Elle se manifeste par une importante somnolence durant la journée, malgré des nuits de sommeil. Selon le Dr Royant-Parola, spécialiste du sommeil, malheureusement les nuits et les siestes ne sont pas suffisamment réparatrices. Elle concerne environ 10 % des Français, mais il semblerait qu’il y ait davantage de personnes atteintes car le diagnostic est difficile à poser.

Un adulte est atteint d’hypersomnie lorsqu’il dort plus de 11 heures par jour. Il existe plusieurs types d’hypersomnie dont deux principaux : l’hypersomnie secondaire – la plus fréquente – et l’hypersomnie primaire ou hypersomnie centrale – dont l’origine est beaucoup plus complexe.

Pourquoi une RQTH ?

La somnolence joue sur le risque d’accidents, la concentration et la productivité. Ainsi, les personnes atteintes d’hypersomnie peuvent effectuer une reconversion professionnelle et bénéficier du statut de travailleur handicapé en demandant une RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé).

Le médecin du travail peut jouer le rôle d’intermédiaire avec votre collaborateur pour l’aider à être en confiance et parler de sa situation de handicap. Il pourra proposer les solutions adaptées selon l’état de santé de la personne concernée.

En effet, selon la situation du collaborateur touché, le médecin du travail pourra proposer un aménagement de poste, un bilan professionnel, un contrat de rééducation en entreprise. De son côté, l’employeur aidera au maintien et à l’insertion réussie du collaborateur. Le but est de préparer en amont, de sensibiliser les équipes, de suivre le bien-être du collaborateur et de le traiter de façon égalitaire.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie qui vient troubler la macula, zone centrale de la rétine. Cette dernière nous permet de lire, de voir nettement les visages, les panneaux de circulations ou encore n’importe quel autre détail. La caractéristique principale de cette maladie est l’apparition d’une tâche au centre du champ visuel. Cette dernière vient directement troubler la vision, mais laisse cependant intacte les zones périphériques ou latérales.

L’apparition d’une tâche centrale et/ou la sensation de voir les lignes droites déformées sont des symptômes qui doivent conduire à la consultation auprès d’un spécialiste. A noter, la DMLA est la première cause de malvoyance en France chez les personnes âgées de plus de 50 ans.

Pourquoi une RQTH ?

L’arrivée d’un collaborateur atteint par la DMLA peut être appuyée par un réaménagement des bureaux. Afin de limiter au maximum les risques de chute, il est conseillé de revoir les installations des prises et câbles électriques (si jamais ceux-ci se situent dans une zone de passage). D’autre part, le nouveau collaborateur peut avoir besoin d’un éclairage basse tension. Cela lui permettra d’améliorer sa lecture ou encore son écriture. L’entreprise peut aussi avoir recours aux outils adaptés pour les personnes malvoyantes.

Afin d’améliorer l’intégration, une visite des locaux peut être faite en amont. De cette façon, les potentiels problèmes pourront être observés.

Le meilleur conseil reste l’échange. Grâce à ça, les collaborateurs présents dans l’entreprise seront capables de comprendre les besoins de leur nouveau partenaire.

La dyscalculie

La Dyscalculie se présente comme un trouble spécifique d’apprentissage en mathématiques ou dit trouble du calcul. Cette pathologie touche la sphère de la numératie : comprendre, utiliser, interpréter et communiquer à l’aide des nombres. Ce trouble peut se présenter de différentes manières car cela englobe plusieurs compétences.

La dyscalculie est le trouble le moins connu parmi les « DYS » (dyslexiedyspraxie). Ainsi, selon le magazine Planète Santé, environ 5 % de la population française serait concernée par la dyscalculie. Entre 3 et 6 % de personnes ayant de trouble sont présents dans les établissements scolaires.

Pourquoi une RQTH ?

Idéalement, il est conseillé au travailleur concerné par la dyscalculie, un métier loin des mathématiques ou de ses usages généraux. Cependant, il peut avoir besoin de s’en servir quand même. Auquel cas des collègues peuvent par exemple l’aider. La médecine ou le psychologue du travail également s’il en ressent le besoin.

Le professionnel atteint de dyscalculie ne doit surtout pas se sentir « à part » et doit pouvoir en toute confiance prendre un peu plus de temps sur les nombres et déléguer.

 

Comme pour tout handicap, le mot d’ordre est la communication ! Le plus important est de valoriser les compétences de la personne et ce qu’elle apporte au quotidien à l’entreprise, tout en restant à l’écoute de ses besoins pour que seuls ses talents s’expriment !

Et vous, avez-vous d’autres handicaps à mettre en lumière dans ce cadre ? N’hésitez pas à partager cet article sur les réseaux sociaux pour sensibiliser largement !

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